Mauro, rencontre étoilée en 4 actes
Acte 1 : Eveil
Lipari, Lundi 20 février 2006, 3 heures 45. Le bateau part à 7 heures 30. A partir de 7 heures 30, il va falloir passer la journée à rentrer vers ce Bruxelles que j’extrapole neiges fondantes. En résumé, fini le soleil et il va falloir descendre allégrement en température.
Je sens ces trépignements nocturnes tellement arpentés. Je me lève. Marcher, voir un dernier lever de soleil sicilien. Un lever de soleil, cela vaut bien de ne pas rester coucher. D’ailleurs Mapirle a toujours trouvé navrante la pensée fort certaine que s’il vit jusque 90 ans il en aura passé +/- 30 à dormir.
Mapirle sort se dirige vers le port. Le port de Lipari la nuit
Acte 2 : La rencontre
Mapirle marche dans un Lipari endormi. S’arrête devant le port. S’assoie part terre, regarde ce monde. Un gars vient vers lui. A partir de là va s’enclencher une discussion dans un sabyre italo-anglo-espagnol. Pour votre confort j’assurerai la traduction asimultanée en français
Donc un gars s’avance vers mapirle.
Mauro : T’as pas une clope ?
Mapirle : Bien sûr (une joute inopinée lui en avait fait acheter la veille).
Mauro : Que fais-tu là ?
Mapirle : Je regarde le monde, je regarde ce monde, je regarde ces pêcheurs qui travaillent, je trouve que c’est plein de vie. Je vais devoir partir.
Mauro : Moi j’habite ici, sur l’Ile. Je suis peintre l’hiver, voiturier l’été. Cela fait 5 ans. Tu habites où ?
Mapirle : Bruxelles en Belgique (Parfois il faut simplifier).
Mauro : C’est bien là-bas ?
Mapirle : C’est là qu’est ma vie, j’y retourne.
Mauro : On irait pas marcher ?
Mapirle : Ca roule
Acte 3 : Déambulations nocturnes
Ils déambulent, d’abord un aller retour sur la rue principale direction le petit port de pêche. Mauro parle de sa femme qui visiblement lui pose problème de sa belle famille qui tout aussi visiblement lui pose problème. De sa jeunesse en Argentine où il se rappelle d’avoir rencontre deux jeunes belges très sympa. De son travail de vacher en Pentagonie, Mapirle évite de lui parler de Florent Pagny. Mapirle écoute, parle peu. Il ressent toute la solitude que Mauro lui explique et détaille. Mapirle pense à l’étranger de Camus et se dit : « Ca y’est je le tiens l’étranger de Camus, c’est un italo-argentin exilé en Sicile »
Mauro : On continuerait pas de marcher, c’est sympa de parler. Il me propose de s’engager dans les petites ruelles lipariennes.
Mapirle : (méfiant, (rattrapé par ses arrières fonds bourgeois bohèmes) se demande si c’est vraiment prudent. Il toise son Mauro et se dit – présomptueux - en cas de problème cela devrait aller) On y va !
Et ils s’engagent dans le dédale des ruelles de Lipari.
Mapirle parle alors de ce qu’il fait ici, de sa sœur (depuis 2 heures) sicilienne (depuis 2 jours) blonde (depuis toujours). Et cela discute et cela marche et cela fume. Et cela discute et cela fume. Une cohorte de chiens errants vient chercher ses caresses.
Le temps avance, Mapirle doit aller préparer ses bagages, s’assurer que sa sœur à la blondeur sicilienne va en faire de même. Mapirle propose à Mauro de se retrouver vers 6 heures 45 pour prendre un dernier petit café liparien avant le départ.
Acte 4 : Retrouvailles au Café
6 heures 45
Surprise, bonne surprise Mauro est là, franches accolades.
C’est la fin, la photo de groupe du duo de sans sommeil étoilés
Dans 30 minutes il ne se verront plus jamais. Ca les rend triste. Mais Mauro sait que Mapirle existe. Mapirle sait que Mauro existe. Cela rend le monde de chacun de ces 2 là un peu plus beau.
Credit photo della mia sorella :
Grazie mille
Lipari, Lundi 20 février 2006, 3 heures 45. Le bateau part à 7 heures 30. A partir de 7 heures 30, il va falloir passer la journée à rentrer vers ce Bruxelles que j’extrapole neiges fondantes. En résumé, fini le soleil et il va falloir descendre allégrement en température.
Je sens ces trépignements nocturnes tellement arpentés. Je me lève. Marcher, voir un dernier lever de soleil sicilien. Un lever de soleil, cela vaut bien de ne pas rester coucher. D’ailleurs Mapirle a toujours trouvé navrante la pensée fort certaine que s’il vit jusque 90 ans il en aura passé +/- 30 à dormir.
Mapirle sort se dirige vers le port. Le port de Lipari la nuit
Acte 2 : La rencontre
Mapirle marche dans un Lipari endormi. S’arrête devant le port. S’assoie part terre, regarde ce monde. Un gars vient vers lui. A partir de là va s’enclencher une discussion dans un sabyre italo-anglo-espagnol. Pour votre confort j’assurerai la traduction asimultanée en français
Donc un gars s’avance vers mapirle.
Mauro : T’as pas une clope ?
Mapirle : Bien sûr (une joute inopinée lui en avait fait acheter la veille).
Mauro : Que fais-tu là ?
Mapirle : Je regarde le monde, je regarde ce monde, je regarde ces pêcheurs qui travaillent, je trouve que c’est plein de vie. Je vais devoir partir.
Mauro : Moi j’habite ici, sur l’Ile. Je suis peintre l’hiver, voiturier l’été. Cela fait 5 ans. Tu habites où ?
Mapirle : Bruxelles en Belgique (Parfois il faut simplifier).
Mauro : C’est bien là-bas ?
Mapirle : C’est là qu’est ma vie, j’y retourne.
Mauro : On irait pas marcher ?
Mapirle : Ca roule
Acte 3 : Déambulations nocturnes
Ils déambulent, d’abord un aller retour sur la rue principale direction le petit port de pêche. Mauro parle de sa femme qui visiblement lui pose problème de sa belle famille qui tout aussi visiblement lui pose problème. De sa jeunesse en Argentine où il se rappelle d’avoir rencontre deux jeunes belges très sympa. De son travail de vacher en Pentagonie, Mapirle évite de lui parler de Florent Pagny. Mapirle écoute, parle peu. Il ressent toute la solitude que Mauro lui explique et détaille. Mapirle pense à l’étranger de Camus et se dit : « Ca y’est je le tiens l’étranger de Camus, c’est un italo-argentin exilé en Sicile »
Mauro : On continuerait pas de marcher, c’est sympa de parler. Il me propose de s’engager dans les petites ruelles lipariennes.
Mapirle : (méfiant, (rattrapé par ses arrières fonds bourgeois bohèmes) se demande si c’est vraiment prudent. Il toise son Mauro et se dit – présomptueux - en cas de problème cela devrait aller) On y va !
Et ils s’engagent dans le dédale des ruelles de Lipari.
Mapirle parle alors de ce qu’il fait ici, de sa sœur (depuis 2 heures) sicilienne (depuis 2 jours) blonde (depuis toujours). Et cela discute et cela marche et cela fume. Et cela discute et cela fume. Une cohorte de chiens errants vient chercher ses caresses.
Le temps avance, Mapirle doit aller préparer ses bagages, s’assurer que sa sœur à la blondeur sicilienne va en faire de même. Mapirle propose à Mauro de se retrouver vers 6 heures 45 pour prendre un dernier petit café liparien avant le départ.
Acte 4 : Retrouvailles au Café
6 heures 45
Surprise, bonne surprise Mauro est là, franches accolades.
C’est la fin, la photo de groupe du duo de sans sommeil étoilés
Dans 30 minutes il ne se verront plus jamais. Ca les rend triste. Mais Mauro sait que Mapirle existe. Mapirle sait que Mauro existe. Cela rend le monde de chacun de ces 2 là un peu plus beau.
Dieu que Mapirle veut soigner cette capacité de rencontre dans sa vie !
Pouvoir éclater les cadres et construire un être avec
Un être avec porteur de sens, vibrant
Jusqu’au creux de trois heures d’une nuit blanche sicilienne.
Dans l’aube d’un retour en Belgique synonyme de décompensation
Vivre l’instant c’est plus facile quand il n’y a pas de lendemain.
Pouvoir éclater les cadres et construire un être avec
Un être avec porteur de sens, vibrant
Jusqu’au creux de trois heures d’une nuit blanche sicilienne.
Dans l’aube d’un retour en Belgique synonyme de décompensation
Vivre l’instant c’est plus facile quand il n’y a pas de lendemain.
Credit photo della mia sorella :
Grazie mille
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