mardi, février 28, 2006

Vibrations (Part 2 : Pratique)

Le contexte, avril 1990, Mapirle est en stage linguistique à Preston (Nord de l'Angleterre). Mapirle loge à Blackpool. Blackpool station balnéaire qui se distingue par deux choses :
- d'une part c'est là que le parti conservateur anglais tient régulièrement ses congrès,
- d'autre part c'est la ville d'origine des Cure groupe à la musique vibratoire.

On était 4 potes, Damien, Stéphane, Mathieu et moi. Nous sommes à mon avis allés aux deux premières heures de cours sur 1 mois.

Rencontre des anglais du Nord, vibrations des rencontres de vrais fans des Cure, de la Carling, du pools, des nuits face à la mer. Je vous conseille les anglais du Nord très différents de ceux du Kent ou de Londres.Je suis revenu de là avec une chanson des Cure, qui illustre à mon sens à merveille, le potentiel vibratoire de la musique tel qu'évoqué via Artaud dans le précédent billet.

Rapprocher The Cure et Artaud, en matière de vibrations, il faut oser ses affinités électives !

The Cure, The Kiss, visite guidée par Mapirle

Scène 1 : Instrumental

00:00 Rythmes binaires, batterie et guitare

00:32 Guitare en fond sonore, le rythme binaire des bass continue

01:00 Une mélodie s'impose, gagne en puissance

01:39 Les guitares entament leurs vrilles,

02:15 Les guitares s'en donnent à cœur joie, batterie toujours binaire dans le fond comme un battement de cœur. Les guitares s'enchaînent, dialoguent, explosent dans leurs vrilles.

Scène 2 : Espace (en)chanté

3:50 Début des paroles, à toi Robert Smith...

"Kiss me kiss me kiss me
Your tongue is like poison
So swollen
it fills up my mouth

Love me love me love me
You nail me to the floor
And push my guts all inside out

Get it out get it out get it out
Get your f**king voice
Out of my head

I never wanted this
I never wanted any of this
I wish you were dead
I wish you were dead

I never wanted any of this
I wish you were dead
Dead
Dead
Dead"


04 : 44 Retour aux guitares,

05 : 30 Le rythme binaire des bass reprend le dessus sur les guitarres. Le rythme binaire part en fibrilation, retour des guitares qui se fondent se répondent formant un final où tout semble ouvert.

06 : 13 The end -

Ces minutes de vibrations vous ont été offertes par Robert Smith et ses acolytes.

Mapirle se rendant compte des limites exemplatives de l'exercice ci-avant s'offre d'envoyer la version mp3 du morceau en question à toute personne en faisant la demande ici même.

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

OK pour le mp3 je dois le mettre sur le site du Germoir en fond sonore ? tu connais mon adresse, alors ?
Merci

Marc

10:28 PM  
Anonymous Anonyme said...

Superbe album que the kiss, un peu méconnu des cures car à la fois virvoltant (hot hot hot; why can't I be you)et désespéré (for how much longer) voire scabreux .. Moins concept, monolithique et mythique qu'un Faith, mais le gout de ce baiser emmpoisonné est détonnant.. Je vous conseille la découverte.

Et puis cette chanson en entrée !:que ne l'ai-je passée en bouclé sur fond d'ame écorchée (de 17 balais de l'époque).
Merci Mapirle pour le revival

kiss!
(une de tes étoiles parisienne : fan de toi -lol; et ex fan des cures)

12:35 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bien m’en a pris de faire une recherche sur mapirle via google
(ma curiosité a été éveillée quand tu as parlé de ton blog)
Les Cures, Nick drake, Jeff Buckley… voilà qui va élargir le champ des conversations.

Pour la petite histoire, «The Kiss » a été mon premier morceau des cures
Je devais avoir une douzaine d’année et j’avais (non sans fierté) emprunté une k7 au copain de ma sœur sur la route du retour des vacances.
Je crois que je n’ai parlé que des cures pendant au moins les 4 années suivantes.
Mais là, çà va mieux…
Amicalement

Ludo

2:05 PM  

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