En attendant Boonen
Demain, jour de tradition dans ma famille, c'est Paris Roubaix. Course cycliste que l'on appelle « la dure des dures » et que les journalistes parisiens appèlent l'enfer du Nord. Pourtant il y fait rarement chaud. Course cycliste pour laquelle les familles se retrouvent dans le Nord de la France.
J'ai de vieux souvenirs de cette course qui traverse le village de mon enfance : Louvil (Loup Ville).
Souvenirs d'hommes de victoires d'abord.
Les victoires de Gilbert Duclolassales.
Les tentatives avortées d'Alain Bondue, l'enfant du pays.
Les victoire de Museuw. Sa chute dans la tranchée d'Aremberg l'année suivante. Chute où il a failli perdre une jambe. Sa victoire à nouveau ensuite et son arrivée sur le vélodrome de Roubaix avec son doigt pointé sur la jambe qu'il avait failli perdre.
La victoire d'André Tchmil, je me souviens très bien de l'endroit où elle s'est dessinée, à la sortie de Cysoing. Avant le secteur pavé de Wannehain et le Carrefour de l'Arbre. Tchmil à la sortie de Cysoing était seul en tête ; Il arrive à un îlot directionnel au lieu de le contourner, il fait sauter son vélo. Il décolle littéralement et le survole et poursuit seul en tête les 20 kilomètres qui lui restent jusque Roubaix. Un mec hyper attachant ce Tchmil qui habitait Mouscron.
Souvenirs d'hommes de souffrances ensuite.
Ces chutes dans la tranchée de Wallers Aremberg, ces coureurs maculés de boue lâchés à plus de 10 minutes de la tête de la course et qui continuent jusqu'au bout. La souffrance derrière est plus intense que la souffrance devant. C'est comme en athlétisme. C'est notamment de là que je tiens cet attitude de toujours chercher à courir devant plutôt que courir derrière ! Tracer la route !
Ces coureurs qui abandonnent et qui sont amenés dans les douches de Vélodrome de Roubaix et que l'on voit à la télévision en train de se doucher alors que la course n'est pas finie pour les plus forts.
Souvenir surréalistes aussi.
En 1986, il y a 20 ans. Madjoub Ben Bella, artiste de Tourcoing avait réalisé une fresque de 12 kilomètres de long entre Gruson et Hem. C'était des tonnes de peinture pour un résultat épatant. J'ai de forts souvenirs de cette période, 1986, même taille, 20 kilos de moins et entre 80 et 120 km de course à pieds par semaine. Cette fresque était mon terrain d'entraînement ! L'art rejoignait le sport, un peu comme quand Zidane où Ronaldinhio ont la balle au pied !
Ce midi, veille de Paris Roubaix je suis passé au Carrefour de l'Arbre, ultime juge de paix dans la plaine de Bouvines. Des dizaines de camping cars flamands s'y trouvaient déjà. Demain, je serai là, à Louvil avec mes fils à voir passer les coureurs au sommet d'un pont, regardez bien la télé, Mapirle vous fera signe.
Pour conclure et prévenir les journalistes parisiens. Mardi soir, 18 heures, je serai au Parc de Princes pour voir le match de Coupe de France. PSG – Lille. En bon natif de Lille, j'ai préparé mes banderoles : « Parisiens tête de chiens ! Parigots têtes de veaux ! » J'espère jusque que mon frère a pris des places dans la tribune de Boulogne, cela ajoutera un peu de piment !
J'ai de vieux souvenirs de cette course qui traverse le village de mon enfance : Louvil (Loup Ville).
Souvenirs d'hommes de victoires d'abord.
Les victoires de Gilbert Duclolassales.
Les tentatives avortées d'Alain Bondue, l'enfant du pays.
Les victoire de Museuw. Sa chute dans la tranchée d'Aremberg l'année suivante. Chute où il a failli perdre une jambe. Sa victoire à nouveau ensuite et son arrivée sur le vélodrome de Roubaix avec son doigt pointé sur la jambe qu'il avait failli perdre.
La victoire d'André Tchmil, je me souviens très bien de l'endroit où elle s'est dessinée, à la sortie de Cysoing. Avant le secteur pavé de Wannehain et le Carrefour de l'Arbre. Tchmil à la sortie de Cysoing était seul en tête ; Il arrive à un îlot directionnel au lieu de le contourner, il fait sauter son vélo. Il décolle littéralement et le survole et poursuit seul en tête les 20 kilomètres qui lui restent jusque Roubaix. Un mec hyper attachant ce Tchmil qui habitait Mouscron.
Souvenirs d'hommes de souffrances ensuite.
Ces chutes dans la tranchée de Wallers Aremberg, ces coureurs maculés de boue lâchés à plus de 10 minutes de la tête de la course et qui continuent jusqu'au bout. La souffrance derrière est plus intense que la souffrance devant. C'est comme en athlétisme. C'est notamment de là que je tiens cet attitude de toujours chercher à courir devant plutôt que courir derrière ! Tracer la route !
Ces coureurs qui abandonnent et qui sont amenés dans les douches de Vélodrome de Roubaix et que l'on voit à la télévision en train de se doucher alors que la course n'est pas finie pour les plus forts.
Souvenir surréalistes aussi.
En 1986, il y a 20 ans. Madjoub Ben Bella, artiste de Tourcoing avait réalisé une fresque de 12 kilomètres de long entre Gruson et Hem. C'était des tonnes de peinture pour un résultat épatant. J'ai de forts souvenirs de cette période, 1986, même taille, 20 kilos de moins et entre 80 et 120 km de course à pieds par semaine. Cette fresque était mon terrain d'entraînement ! L'art rejoignait le sport, un peu comme quand Zidane où Ronaldinhio ont la balle au pied !
Ce midi, veille de Paris Roubaix je suis passé au Carrefour de l'Arbre, ultime juge de paix dans la plaine de Bouvines. Des dizaines de camping cars flamands s'y trouvaient déjà. Demain, je serai là, à Louvil avec mes fils à voir passer les coureurs au sommet d'un pont, regardez bien la télé, Mapirle vous fera signe.
Pour conclure et prévenir les journalistes parisiens. Mardi soir, 18 heures, je serai au Parc de Princes pour voir le match de Coupe de France. PSG – Lille. En bon natif de Lille, j'ai préparé mes banderoles : « Parisiens tête de chiens ! Parigots têtes de veaux ! » J'espère jusque que mon frère a pris des places dans la tribune de Boulogne, cela ajoutera un peu de piment !
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