Nanou
Sa vie, Mapirle la veut rencontres.
Parfois il va chercher, parfois il laisse venir.
Mapirle connaît ces rencontres qui débarquent dans sa vie. Elles enchantent sa vie sur la durée.
Certaines - est-ce le fait du hasard ? - viennent vous chercher et marquent un passage dans sa vie. Mapirle les appelle passeurs.
Mapirle connaît aussi ces rencontres avec qui on aurait dû garder une distance « convenable », qui n’auraient jamais dû rentrer dans l’intimité de son être mais qui un jour y ont accès, qui s’y donnent l’accès.
Nanou est de ces rencontres là.
Mapirle a passé une soirée avec Nanou la semaine dernière.
La campagne, une terrasse, des amis, Nanou et JM, un apéro pastis, des cigares qui sortent quand la nuit se décide finalement à tomber. Cela sentait bon l’été ! Comme un oasis au milieu d’un mois de juin compliqué.
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Nanou rétroactes
Nanou est une amie d’enfance de mon ex-belle mère.
J’ai dû la rencontrer vers l’âge de 16 ans.
A l’âge de 29, alors que j’étais au sommet de mon image extérieure, de père/mari/gendre idéal... Mais complètement coupé de moi même, au fontd du trou. Elle est venue à la maison un dimanche matin à Lodelinsart. Je me souviens très bien de cette journée. Elle m’a sorti de ma léthargie, littéralement de mon lit. On est allés marcher à l’abbaye d’Aulne, on a mangé au Bief du moulin on est allé voir sa mère à Thuin.
Elle m’a écouté. Elle m’a entendu dire mon mal être. Ma difficulté à assumer ce que ma vie était devenue, la place que j’avais perdu dans ma vie. Elle m’a dit « Fred tu dois faire quelque chose, pour ceux qui t’entourent, pour tes enfants tu dois faire quelque chose ». Je lui ai demandé de me conduire à l’hôpital. Je ne suis plus jamais rentré à Lodelinsart.
Cinq semaines je quittais l’hôpital, le juge de Paix allait prononcer la séparation, j’habitais Bruxelles seul.
On est pourtant fort différents, je crois que je ne l’aurais pas supporté comme mère. Nanou est entière, on sait vite et fort ce qu’elle pense. Elle n’a rien provoqué dans ma vie, elle m’a juste accompagné dans ce que j’avais à vivre. Accompagner, cela vient de « partager le pain avec ». C’est exactement cela.
Ma vie me rassure quand elle trouve la place pour cela.
Voilà nanou, vous constatez photo à l'appui qu'elle a au moins un point commun avec Mapirle, elle boit le pastis sans eau, juste avec quelques glaçons ! ! !
Parfois il va chercher, parfois il laisse venir.
Mapirle connaît ces rencontres qui débarquent dans sa vie. Elles enchantent sa vie sur la durée.
Certaines - est-ce le fait du hasard ? - viennent vous chercher et marquent un passage dans sa vie. Mapirle les appelle passeurs.
Mapirle connaît aussi ces rencontres avec qui on aurait dû garder une distance « convenable », qui n’auraient jamais dû rentrer dans l’intimité de son être mais qui un jour y ont accès, qui s’y donnent l’accès.
Nanou est de ces rencontres là.
Mapirle a passé une soirée avec Nanou la semaine dernière.
La campagne, une terrasse, des amis, Nanou et JM, un apéro pastis, des cigares qui sortent quand la nuit se décide finalement à tomber. Cela sentait bon l’été ! Comme un oasis au milieu d’un mois de juin compliqué.
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Nanou rétroactes
Nanou est une amie d’enfance de mon ex-belle mère.
J’ai dû la rencontrer vers l’âge de 16 ans.
A l’âge de 29, alors que j’étais au sommet de mon image extérieure, de père/mari/gendre idéal... Mais complètement coupé de moi même, au fontd du trou. Elle est venue à la maison un dimanche matin à Lodelinsart. Je me souviens très bien de cette journée. Elle m’a sorti de ma léthargie, littéralement de mon lit. On est allés marcher à l’abbaye d’Aulne, on a mangé au Bief du moulin on est allé voir sa mère à Thuin.
Elle m’a écouté. Elle m’a entendu dire mon mal être. Ma difficulté à assumer ce que ma vie était devenue, la place que j’avais perdu dans ma vie. Elle m’a dit « Fred tu dois faire quelque chose, pour ceux qui t’entourent, pour tes enfants tu dois faire quelque chose ». Je lui ai demandé de me conduire à l’hôpital. Je ne suis plus jamais rentré à Lodelinsart.
Cinq semaines je quittais l’hôpital, le juge de Paix allait prononcer la séparation, j’habitais Bruxelles seul.
On est pourtant fort différents, je crois que je ne l’aurais pas supporté comme mère. Nanou est entière, on sait vite et fort ce qu’elle pense. Elle n’a rien provoqué dans ma vie, elle m’a juste accompagné dans ce que j’avais à vivre. Accompagner, cela vient de « partager le pain avec ». C’est exactement cela.
Ma vie me rassure quand elle trouve la place pour cela.
Voilà nanou, vous constatez photo à l'appui qu'elle a au moins un point commun avec Mapirle, elle boit le pastis sans eau, juste avec quelques glaçons ! ! !
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