Zones humides
Zones humides
Elles sont là dans ma vie
Elles ont toujours été là
Longtemps elles ont été niées
La première femme de ma vie me le disait
Un homme ne pleure pas, ne rumine pas
Je ne veux pas te voir comme cela
Tu dois être fort
Alors je pensais…
Etre fort comment ?
Fort comme papa ?
J’obéissais, j’endiguais, je transcendais
Qu’est ce que la vie nous incite à endiguer
Et cela allait, du dehors tout était parfait
En dedans cela se remplissait
Petit à petit, cela se remplissait
Zones humides
Un jour elles ont été ouragan
Elles ont tout emporté
Elles ont failli m’emporter
Elles ont inondé ma vie
La crue a été totale
Elles ont été semences
Elles ont donné naissances
Aux fleurs de ma vie d’aujourd’hui
Zones humides
Aujourd’hui elles sont là
Au creux de mon spleen, de ma mélancolie
Dans mes états cotonneux, ouateux
Elles sont haies à coccinelles
Fossés pour me cacher
Chemins de traverses pour diverger
Zones humides
Nos vies sont comme la campagne
A force de tracer des routes
Couper des haies, combler les fossés
Plus de transition, plus de décantation
Plus d’absorption, plus de fragilités
Etrangers à nos êtres
Aujourd’hui dans ma vie
Mes zones humides me rassurent
Elles me disent autrement
Je ne suis pas que ce que je fais
Je ne suis pas que ce que je vis
Je suis toujours à chercher
Je suis aussi vase et brumes
Elles sont là dans ma vie
Elles ont toujours été là
Longtemps elles ont été niées
La première femme de ma vie me le disait
Un homme ne pleure pas, ne rumine pas
Je ne veux pas te voir comme cela
Tu dois être fort
Alors je pensais…
Etre fort comment ?
Fort comme papa ?
J’obéissais, j’endiguais, je transcendais
Qu’est ce que la vie nous incite à endiguer
Et cela allait, du dehors tout était parfait
En dedans cela se remplissait
Petit à petit, cela se remplissait
Zones humides
Un jour elles ont été ouragan
Elles ont tout emporté
Elles ont failli m’emporter
Elles ont inondé ma vie
La crue a été totale
Elles ont été semences
Elles ont donné naissances
Aux fleurs de ma vie d’aujourd’hui
Zones humides
Aujourd’hui elles sont là
Au creux de mon spleen, de ma mélancolie
Dans mes états cotonneux, ouateux
Elles sont haies à coccinelles
Fossés pour me cacher
Chemins de traverses pour diverger
Zones humides
Nos vies sont comme la campagne
A force de tracer des routes
Couper des haies, combler les fossés
Plus de transition, plus de décantation
Plus d’absorption, plus de fragilités
Etrangers à nos êtres
Aujourd’hui dans ma vie
Mes zones humides me rassurent
Elles me disent autrement
Je ne suis pas que ce que je fais
Je ne suis pas que ce que je vis
Je suis toujours à chercher
Je suis aussi vase et brumes
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