lundi, août 22, 2005

La tendresse du saule pleureur


Il y a deux semaines :
Je suis à Pisek (Tchéquie) sur les bords de l'Otava. Il fait frais mais le soleil donne sporadiquement de sa chaleur. J'aime cette sensation de chaud et de froid. J'aime l'ambivalence des sentations, des émotions.

Je viens de finir de manger. Et je viens là, seul, honorer ma Camel, sur les bords de ce fleuve. On peut être seul parmi les autres (Lisez les pages de Charles Juliet dans l'année de l'éveil sur ce que c'est être seul au milieu des autres.)

Les branches soufflent sur les branches de mon voisin saule pleureur. Ses branches bougent laissant passer le soleil par intermittence. Le mélange des sensations se trouve amplifié, c'est bon. Soudainement je sens de la douceur sur ma joue. Le saule pleureur se fait tendre. Ses branches me frolent et m'entourent, je me laisse faire.


Moments de douceurs. Ils sont là dans ma vie. Savoir les donner, les recevoir, les reconnaître, toujours les revendiquer, ne jamais les assujettir !