lundi, juillet 11, 2005

Extase littéraire

On croit avoir tout vu, tout vécu. Et bien non, nos vies éclatent les champs du possible ! ! ! !

La semaine dernière j'ai encore élargi les champs du possible. Je mangeais avec 2 potes collègues - et oui j'en ai encore - on s'est offert deux choses : d'abord un petit genièvre pour relancer l'après midi ensuite je suis allé acheté avec eux le livre de Baudouin Massart.


En fait parmi mes deux collègues il y avait Baudouin Massart. C'est la première fois de ma vie que je suis allé dans une librairie acheter un livre avec son auteur. Expérience suprenante ! Baud était très fier, moi aussi en fait !

Allez, je vous laisse avec le 4° de couverture de mon ami Baud. Réservez lui bon accueil, c'est un petit jeune qui se lance ! (De toutes façons vous connaissez le proverbe : Qui boît de Genièvre à midi est prêt pour le paradis de l'écrit !)

Juin 2002. Deux amis se rendent en Irlande du Nord dans le cadre d'un projet d'échange culturel entre Belfast et Bruxelles : l'un est journaliste - il connaît déjà la ville -, l'autre est dessinateur - il la découvre. Ensemble, ils apprennent à maîtriser la géographie et les "frontières internes" d'une ville en tension, partagée entre deux communautés. Mais aussi à dialoguer avec une cité vivante dont les habitants sont, malgré eux, les héros d'une sorte de "Roméo et Juliette" contemporain.Catholiques et Protestants se haïssent, se battent ou bien s'ignorent, mais ils se retrouvent parfois autour de projets communs portés à bout de bras par des acteurs issus des deux communautés : jeunes, professionnels, femmes et artistes font émerger des idées nouvelles, souvent en contradiction avec les conservatismes des deux communautés. L'espoir renaît, mais le feu couve toujours sous la cendre... Un récit sincère et lucide, qui ne manque ni d'humour (noir) ni d'émotion."Je croise le regard de Francesco. La même idée lui est venue à l'esprit. C'est bien une peaceline, l'une de ces nombreuses frontières intra-urbaines qui délimitent parfois les quartiers catholiques et protestants. Elles servent à se protéger de Ceux-d'en-face... Peaceline ! Encore un de ces termes politiquement corrects. Surtout quand on sait que, dans les faits, ces lignes de paix tiennent le plus souvent lieu de lignes de front. Elles attirent davantage la violence qu'elles n'en protègent..."