50 minutes pour une pipe
Ce qui est bien quand on a une petite tête, c'est que cela permet d'arriver à 18 heures pour un cours prévu finalement à 19 heures. Et cette heure tombée du ciel, en bon bloggeur en devenir, je la consacre à mon blog !
Ce matin formation sensibilisation à l'économie sociale de 9 à 15 heures 30 à Charleroi. Vous ne voyez pas ce que c'est que l'économie sociale et bien c'est quelque chose qui s'apparente à un entreprendre autrement. Il s'agit de monter et développer des projets offrant une valeur ajouée sociale : des services à la personne, de la gestion durable des déchets, de la resocialisation et de la formation de personnes peu qualifiées (comme Le Germoir évoqué dans un précédent post.) Tout cela dans un cadre d'autonomie de gestion et de gestion démocratique en deux mots : Le bonheur économique. Cela tombe bien, c'est par la projection de ce film qu'a commencé la journée. Je vous le conseille, il s'agit d'une très bonne introduction à l'économie sociale.
Ce soir (dans 32 minutes) c'est formation à la gestion de projet. Là il s'agit d'outiller les étudiantes - puisqu'il s'agit de 13 étudiantes - à définir et mettre en place un projet au sein d'une structure existante. Aujourd'hui, le thème, c'est la Gouvernance au sein des associations...
Sinon une grande nouvelle, j'ai acheté mon dernier paquet de Camel vendredi et fumé ma dernière Camel dimanche vers 16 heures. Je supprime donc une substance de ma vie la nicotine. Pourvu que cela dure. Bon bien sûr j'ai des ustensibles de substitution :
Et non, je n'ai pas cédé à l'hygiènisme anti-tabagique actuel. Je continue à fumer la pipe et le cigarre. Je ne revendique pas que c'est meilleur pour la santé. Je suis cependant convaincu qu'avec le tabac de pipe et le cigarre :
1 - on maîtrise mieux ce que l'on fume, en ce qui concerne la pipe je fume du vieux semois tabac des ardennes belges très âpres,
2 - on a un geste a priori plus positif : les 20 minutes pour savourer une pipe n'ont rien à voir avec les 4 minutes de crapottage d'une clope.
Donc sur deux jours... je vis cela bien... on verra ce que sera la suite. Mais de toutes façons je vous préviens que si je retourne à la clope mon axiome de base restera de mise : tout ce qui est fait dans un principe de plaisir ne peut pas être mauvais pour la santé.
J'ai des fantasmes de fumeur : fumer une pipe dans un cinéma, en faisant mes courses au supermarché ou en donnant cours... Comme un de mes professeurs d'hisoire osait encore le faire il y a 20 ans à une époque moins aseptisée.
Allez, il me reste 5 minutes avant le début du cours. Je laisse la parôle à une pipe pour conclure :
Je suis la pipe d'un auteur;
On voit, à contempler ma mine
D'Abyssinienne ou de Cafrine,
Que mon maître est un grand fumeur.
Quand il est comblé de douleur,
Je fume comme la chaumine
Où se prépare la cuisine
Pour le retour d'un laboureur.
J'enlace et je berce son âme
Dans le réseau mobile et bleu
Qui monte de ma bouche en feu,
Et je roule un puissant dictame
Qui charme son cœur et guérit
De ses fatigues son esprit.
La pipe de Charles Baudelaire
Ce matin formation sensibilisation à l'économie sociale de 9 à 15 heures 30 à Charleroi. Vous ne voyez pas ce que c'est que l'économie sociale et bien c'est quelque chose qui s'apparente à un entreprendre autrement. Il s'agit de monter et développer des projets offrant une valeur ajouée sociale : des services à la personne, de la gestion durable des déchets, de la resocialisation et de la formation de personnes peu qualifiées (comme Le Germoir évoqué dans un précédent post.) Tout cela dans un cadre d'autonomie de gestion et de gestion démocratique en deux mots : Le bonheur économique. Cela tombe bien, c'est par la projection de ce film qu'a commencé la journée. Je vous le conseille, il s'agit d'une très bonne introduction à l'économie sociale.
Ce soir (dans 32 minutes) c'est formation à la gestion de projet. Là il s'agit d'outiller les étudiantes - puisqu'il s'agit de 13 étudiantes - à définir et mettre en place un projet au sein d'une structure existante. Aujourd'hui, le thème, c'est la Gouvernance au sein des associations...
Sinon une grande nouvelle, j'ai acheté mon dernier paquet de Camel vendredi et fumé ma dernière Camel dimanche vers 16 heures. Je supprime donc une substance de ma vie la nicotine. Pourvu que cela dure. Bon bien sûr j'ai des ustensibles de substitution :
Et non, je n'ai pas cédé à l'hygiènisme anti-tabagique actuel. Je continue à fumer la pipe et le cigarre. Je ne revendique pas que c'est meilleur pour la santé. Je suis cependant convaincu qu'avec le tabac de pipe et le cigarre :
1 - on maîtrise mieux ce que l'on fume, en ce qui concerne la pipe je fume du vieux semois tabac des ardennes belges très âpres,
2 - on a un geste a priori plus positif : les 20 minutes pour savourer une pipe n'ont rien à voir avec les 4 minutes de crapottage d'une clope.
Donc sur deux jours... je vis cela bien... on verra ce que sera la suite. Mais de toutes façons je vous préviens que si je retourne à la clope mon axiome de base restera de mise : tout ce qui est fait dans un principe de plaisir ne peut pas être mauvais pour la santé.
J'ai des fantasmes de fumeur : fumer une pipe dans un cinéma, en faisant mes courses au supermarché ou en donnant cours... Comme un de mes professeurs d'hisoire osait encore le faire il y a 20 ans à une époque moins aseptisée.
Allez, il me reste 5 minutes avant le début du cours. Je laisse la parôle à une pipe pour conclure :
Je suis la pipe d'un auteur;
On voit, à contempler ma mine
D'Abyssinienne ou de Cafrine,
Que mon maître est un grand fumeur.
Quand il est comblé de douleur,
Je fume comme la chaumine
Où se prépare la cuisine
Pour le retour d'un laboureur.
J'enlace et je berce son âme
Dans le réseau mobile et bleu
Qui monte de ma bouche en feu,
Et je roule un puissant dictame
Qui charme son cœur et guérit
De ses fatigues son esprit.
La pipe de Charles Baudelaire
1 Comments:
Si une personne te contactait pour de demander conseil avant de 'lancer' son blog, qu'est-ce que tu aurais comme recommandations ?
« Si vous pensez comme tout le monde, n'allez pas jusqu'à l'écrire - personne ne penserait à vous lire. »
« La forme, c'est le message. Votre mise en page en dit plus long sur vous que ce que vous écrivez. Ce que vous dites à moins d'importance que la façon dont vous le dites. Et personne ne veut savoir que votre petit chat est mort. »
« Le sage sait que chaque commentaire élogieux précède une insulte gratinée. Il reste donc modeste et évite de pontifier comme une star internationale du web. »
« Jamais le sage ne perd son sang froid devant ses cent visiteurs quotidiens, car il sait qu'il s'agit des mêmes dix personnes qui viennent guetter dix fois ses mises à jour. »
« Les fotes d'ortografes, les abrev mem pô lisib, les smilies, les GIFs animés et les mangas sont l'acné juvénile du blog. »
« Le sage sait que la pub est un chancre qui dévisage ses écrits et n'hésite jamais à sacrifier les quelques pièces exigées par les démons pour s'en débarrasser. »
« Le sage sait qu'il n'a qu'à pondre la millionième définition du mot blog ou discuter sans fin des mérites respectifs de Blogger et de Movable Type pour être cité par Jean-Luc de MediaTIC. Il décide donc de s'abstenir pour ne pas bêler avec le troupeau. »
« Puisque la lecture à l'écran est une forme ancestrale de torture, le sage poste court quand il ne peut pas poster très court. »
« Le sage sait soigner ses amitiés virtuelles, mais il sait qu'il n'écrit pas que pour une poignée de happy few. Il s'abstient alors de tenir des propos hermétiques compris par trois initiés et leur sœur. »
« Les papillons postent dix fois par jour mais meurent au premier vent froid. Les tortues ménagent leurs effets et vivent centenaires. »
« La fermeture dramatique et théâtrale est une étape obligée de tout blog qui se respecte. Après avoir fait ses adieux, le sage prend des vacances et revient comme si de rien n'était. »
Trouvé chez Anne Archet ( http://archet.net/journal/index.php )
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