Rage de dents !
Voici un post it prosaïque, Aujourd'hui j'ai mal aux dents.
Je ne pense pas être quelqu'un qui se plaint souvent
Mais aujourd'hui putain c'est pas cool.
J'ai l'impression que de l'air passe entre :
- mes molaires gauches
- mon oeil gauche
- mon oreille gauche
En résumé c'est toujours à gauche que cela foire.
Mais là je ne m'apprends rien.
Le pire c'est que cela me rend d'une 'humeur sombre !
Alors aujourd'hui au boulot je pense que ce n'est pas passé inaperçu !
Comme remède, je ne vois mon dentiste que demain alors c'est...
DAFALGAN !
Heureusement que le gars qui s'occupe du nettoyage au bureau m'a apporté des cigarres (Monte Christo, Bolivar,...) pas des cigarres de maniérès, je crois que je fais lui filer plus régulièrement des Camel ! ! ! ! !
Ce Bolivar m'a permis d'éprouver des sensations beaucoup plus agréables.
M'occuper mon humeur sombre j'ai plus d'habitude...
J'ai même un remède sans ordonnance.
On pourrait décrire cela par combattre le mal par le mal :
ÉCOUTER ET/OU LIRE DU LÉO FERRÉ
et bien franchement cela le fait. Ce qui est encore plus surprenant c'est qu'en écrivant ce post-it, je ressens de moins en moins de douleurs... C'est l'effet magique du blog ?
Alors pour remercier d'avoir pris le temps assister à ma guérison du moment je vous offre un peu de Léo Ferré :
La mémoire et la mer
La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l'ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle
Léo Ferré
Je ne pense pas être quelqu'un qui se plaint souvent
Mais aujourd'hui putain c'est pas cool.
J'ai l'impression que de l'air passe entre :
- mes molaires gauches
- mon oeil gauche
- mon oreille gauche
En résumé c'est toujours à gauche que cela foire.
Mais là je ne m'apprends rien.
Le pire c'est que cela me rend d'une 'humeur sombre !
Alors aujourd'hui au boulot je pense que ce n'est pas passé inaperçu !
Comme remède, je ne vois mon dentiste que demain alors c'est...
DAFALGAN !
Heureusement que le gars qui s'occupe du nettoyage au bureau m'a apporté des cigarres (Monte Christo, Bolivar,...) pas des cigarres de maniérès, je crois que je fais lui filer plus régulièrement des Camel ! ! ! ! !
Ce Bolivar m'a permis d'éprouver des sensations beaucoup plus agréables.
M'occuper mon humeur sombre j'ai plus d'habitude...
J'ai même un remède sans ordonnance.
On pourrait décrire cela par combattre le mal par le mal :
ÉCOUTER ET/OU LIRE DU LÉO FERRÉ
et bien franchement cela le fait. Ce qui est encore plus surprenant c'est qu'en écrivant ce post-it, je ressens de moins en moins de douleurs... C'est l'effet magique du blog ?
Alors pour remercier d'avoir pris le temps assister à ma guérison du moment je vous offre un peu de Léo Ferré :
La mémoire et la mer
La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l'ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle
Léo Ferré
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home