mardi, novembre 29, 2005

Absences virtuelles

Mapirle se fait rare sur sa version unlimited
Absence réelle dans le monde virtuel

Le monde réel est quant à lui bien présent à Mapirle
Cette pression du quotidien l'empéchant de penser en rond
L'amertume de la perte
La douleur insensible aux évidentes explications

Ce nouveau lieu de vie rien qu'à lui
Cet inédit pour lui.
Ses trois enfants avec lui
Mapirle le loup se fait louve
Louve protectrice, louve qui prend soin

Stress d'être le point central de trois louveteaux
Rassuré de se sentir autour de lui la présence des autres

Ces étoiles ami(e)s qui font signe et passent
Ces retrouvailles, ces fidélités qui résistent

Ce sentiment d'aller vers lui
De trouver une énergie nouvelle,
Une nouvelle énergie de vie
De nouveaux regards sur la vie.
Aller vers, ceuillir la rencontre
Oublier les cadres

L'absence virtuelle comme signe d'une nouvelle présence à soi ?

vendredi, novembre 18, 2005

L'Alter canard noir


L'Agence Alter (www.alter.be) pour qui j'ai travaillé 6 ans et que j'ai quitté ce 1° novembre, fête ses dix ans ce dimanche. Une série d'altériens a été croquée par Kanar. Moi cela a donne ce que vous voyez ci-dessus. J'ai l'agréable impression que mon message est bien passé !

jeudi, novembre 17, 2005

L'amer monte

L'amer monte. C'est normal.

Je me pose je suis content de mes choix. De l'énergie trouvée en moi. Des cadres posés avec mes enfants. Maintenant il faut que je m'occupe un peu plus de moi. Je n'ai pas chosi de vivre l'essorage de ces dernier mois. J'ai fait de belles pirouettes en un certain sens j'en suis assez fier. Les pirouettes ne me font pas peur. Aujourd'hui je veux prendre du temps pour me sentir et plus lâcher prise dans ma nouvelle vie.

Je dors beaucoup (sans vin blanc) la nuit dernière 21 heures 7 heures ! C'est important pour moi de respecter à nouveau mon sommeil.

J'ai pas mal de spleen, mais j'aime bien ce spleen. Spleen des choses vécues, spleen des choses à vivre.

Allez, paraphrasons Mapirle, je vis une incandescence amère et libre. Je me sens plus en cohèrence avec moi. J'ai le sentiment d'aller vers moi.

La montée de l'amer c'est du sac et du ressac !

vendredi, novembre 11, 2005

Aux Sombres Héros de l'Amer

Aux sombres héros de l'amer
Qui ont su traverser les océans du vide
A la mémoire de nos frères
Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide

Always lost in the sea
Always lost in the sea

Tout part toujours dans les flots
Au fond des nuits sereines
Ne vois-tu rien venir ?
Les naufragés et leurs peines qui jetaient l'encre ici
Et arrêtaient d'écrire...

Always lost in the sea
Always lost in the sea

Ami, qu'on crève d'une absence
Ou qu'on crève un abcès
C'est le poison qui coule
Certains nageaient sous les lignes de flottaison intimes
A l'interieur des foules.
Aux sombres héros de l'amer
Qui ont su traverser les océans du vide
A la memoire de nos frères
Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide...

Always lost in the sea
Always lost in the sea

Noirs désirs



Chanson qui m'a beaucoup porté ces derniers mois.

Je veux que l'heure soit venue de quitter l'amer
Oh oui je le veux !

mardi, novembre 08, 2005

Y'a pas photo

Y'a pas photo
Gommer ces 4 années
Amoindrir le bon et le bien échangés
Emonder l'épaisseur de notre amour
Lutter pour ne pas salir malgré le mal
Libérer une parole vraie, sensible, qui prend soin autrement
Ecouter aux creux de moi les dons de toi.

jeudi, novembre 03, 2005

On ne pourra pas dire…

On ne pourra pas dire que je n’aurais pas vécu… Cela s’affermit depuis 3 mois.

J’ai trouvé ma nouvelle tanière, j’y vis, j’y vivrai à partir de samedi soir avec Mathésim.

Il y a eu ces deux mois d’essorage. Cette nouvelle séparation.

Il y a eu ces rencontres/retrouvailles/découverte, cette présence, ces présences, des étoiles plein les yeux.

Il y a eu mes enfants et ce jour où il faisait beau.

Il y a eu N. la fille d’Elle, lundi soir au Pescarese. Tout ce qu’elle m’a dit, cette ré-adoption comme parrain. Cet enjouement chez elle, cette submersion d’émotions chez moi.

Il y a toutes ces paroles échangées avec Elle. Cette volonté réaffirmée de rester vrais, de continuer à prendre autrement soin l’un de l’autre.

Elle et N. viennent de quitter ma nouvelle tanière. Visite de la maison, apéritif à la violette, regards. Cette situation n’est facile pour personne.

Trop de maux dans le cœur. Alors toujours recours à cette tête pour rester vivant. Camus dans le mythe de Sysiphe nous invite à imaginer Sysiphe-remonteur-de-rochers-at-vitam heureux. Alors, allons-y, envisagez Mapirle heureux.

Allez, je vous en donne un passage à méditer :

"On a compris déjà que Sisyphe est le héros absurde. Il l'est autant par ses passions que par son tourment. Son mépris des dieux, sa haine de la mort et sa passion pour la vie, lui ont valu ce supplice indicible où tout l'être s'emploie à ne rien achever. C'est le prix qu'il faut payer pour les passions de cette terre. On ne nous dit rien sur Sisyphe aux enfers. Les mythes sont faits pour que l'imagination les anime. Pour celui-ci, on voit seulement tout l'effort d'un corps tendu pour soulever l'énorme pierre, la rouler et l'aider à gravir une pente cent fois recommencée; on voit le visage crispé, la joue collée contre la pierre, le secours d'une épaule qui reçoit la masse couverte de glaise, d'un pied qui la cale, la reprise à bout de bras, la sûreté toute humaine de deux mains pleines de terre. Tout au bout de ce long effort mesuré par l'espace sans ciel et le temps sans profondeur, le but est atteint. Sisyphe regarde alors la pierre dévaler en quelques instants vers ce monde inférieur d'où il faudra la remonter vers les sommets. Il redescend dans la plaine. C'est pendant ce retour, cette pause, que Sisyphe m'intéresse. Un visage qui peine si près des pierres est déjà pierre lui-même! Je vois cet homme redescendre d'un pas lourd mais égal vers le tourment dont il ne connaîtra pas la fin. Cette heure qui est comme une respiration et qui revient aussi sûrement que son malheur, cette heure est celle de la conscience. A chacun de ces instants, où il quitte les sommets et s'enfonce peu à peu vers les tanières des dieux, il est supérieur à son destin. Il est plus fort que son rocher."
Respect, c'est Albert Camus qui vous parle.