dimanche, décembre 26, 2004

Lille 2004 - M'tit quinquin !

Me voici à Lille après avoir fêté Noël chez mes parents.

Lille est une ville importante pour moi, d'abord c'est la ville où je suis né. C'est aussi à partir de ce camps de base que je me suis forgé mon identité de flamand francophone. Cela passe assez bien en France cette notion de flamand francophone, beaucoup moins bien Belgique...

Pour moi c'est bien pratique, depuis que je suis devenu belge, cela me permet de ne pas me laisser enfermer dans les querelles au mieux stériles plus souvent nauséabondes qui opposent le Nord (flamand) et le Sud (francophone) de ce beau Royaume. La Belgique a la faculté rare de ramener la majeure partie de question à une rivalité communautaire entre francophones et flamands. La sécurité sociale, le sport, la localisation des incinérateurs, même les émissions de Gaz à effet de serre sont l'enjeu de débats entre les 2 communautés. C'est triste, surtout que comme toujours c'est une minorité de débiles qui prennent toute la place médiatique. Merci alors à Lille de me permettre d'afficher fièrement ma battardise communautaire en Belgique

Lille a été cette année Capitale culturelle 2004. J'ai trouvé cela pas mal surtout qu'une des premières expos que j'ai vu s'appelait : Power Flower, c'était un bon départ ! Les arbres plantés à l'envers sur la grand place de Roubaix très surprenants également.

Lille ces 20 dernières années, c'est aussi une modernisation impressionnante. Lille c'est aussi une ville aux accents bourgeois aujourd'hui renforcés. S'y loger est plus cher que Bruxelles.

Alors terminons avec une chanson de Lille : le p'tit quinquin. C'est la berceuse du Nord, c'est histoire d'une dentellière qui n'arrive pas à endormir son bébé qui a faim. La dentellière a même sa statue dans Lille.




"Dors, min p'tit quinquin
Min p'tit pouchin
Min gros rogin !
Te m'f'ras du chagrin
Si te n'dors point j'qu'a d'main.

Ainsi l'aut'jour eun' pauvr' dintellière
In amiclotant sin p'tit garchon
Qui, d'puis tros quarts d'heure, ,n'faijot qu' braire
Tâchot l'indormir par eun' canchon.
Ell' li dijot : "Min NarcisseD'main t'aras du pain d'épice,
Du chuc à gogo
Si t'es sache et qu'te fais dodo.

Et si te m'laich' faire eun' bonn' semaine
J'irai dégager tin biau sarrau
Tin patalon d'drap, tin giliet d'laine
Comme un p'tit milord, te s'ras farau !
J't'acat'rai, l'jour d'la ducasse
Un porichinell' cocasseUn turlututu
Pour juer l'air du Capiau-pointu.

Nous irons dins l'cour Jeannette-à-Vaques
Vir les marionnett's. Comm' te riras,
Quand t'intindras dire :"Un doup pou' Jacques !
Pa' l'porichinell' qui parl' magas
Te li mettras dins s' menotte
Au lieu d'doupe, un rond d'carotte !
Y t'dira : "merci"Pins' comm' nous arons du plaisi !

Et si par hazard sin maite s'fâche
Ch'est alors, Narciss, que nous rirons
Sans n'avoir invi', j'prindrai m'n air mache
J'li dirai sin nom et ses surnoms
J'li dirai des fariboles
Y m'in répondra des drôles
Infin, un chacun
Verra deux spectac' au lieu d'un.

Alors, serr' tes yeux, dors, min bonhomme
J'vas dire eun' prière à Ptit-Jésus
Pour qu'y vienne ichi, pindant tin somme
T'faire rêver qu' j'ai les mains plein's d'écus
Pourqu'y t'apporte eun'coquille
Avec du chirop qui guille
Tout l'long d'tin minton
Te pourlèqu'ras tros heur's de long!

L'mos qui vient, d'Saint-Nicolas ch'est l'fête
Pour sûr, au soir, y viendra t'trouver
Y t'f'ra un sermon et t'laicher'ra mette
Ind'zous du balot un grand painnier
Y l'rimplira, si t'es sache
D'séquois qui t'rindront bénache
Sans cha, sin baudet
T'invoira un grand martinet."

Ni les marionnett's, ni l'pain d'épice
N'ont produit d'effet,
Mais l'martinet
A vit' rappajé l'petit Narcisse
Qui craignot d'vir arriver l'baudet
Il a dit s'canchon dormoire
S'mèr l'a mis dins s'n ochennoire
A r'pris sin coussin
Et répété ving fos che r'frain

mercredi, décembre 22, 2004

Fractales

Je viens de recevoir un mail me précisant que je deviens prévisible !

Diantre ! Est-ce une problème que le non-linéaire affirmé que j'essaye d'être au quotidien, ne croise pas de temps en temps la linéarité.

Et la thermodynamique (liénaire ou non linéaire) ne nous enjoint-elle pas à devenir plus qu'à rester.

Linéaire ou pas, l'enjeu n'est-il pas de devenir soi...

Désolé de vous avoir peut-être embêté avec ces considérations très personelles-prise-de-tête-limite-chiant. Il faut que je m'approprie progressivement mon rapport à mon blog.

Alors le cadeau ci-dessus c'est une nouvelle amie fractale découverte récemment. Elle s'appelle Dreaming Hélène, en voilà un joli nom !

Volutes de plaisir

Mardi dernier, c'était le dernier jour de Jerôme stagiaire à l'Agence depuis 3 mois.

Un départ, cela vaut un petit verre et des cadeaux. Pour les cadeaux, nous nous sommes mis en chasse ma collègue Jana et moi sur le temps de midi. Après un passage au Verschuren pour une halte gustative vinicolée. Nous volià en route pour une bouquinerie de la Rue Volders. Et c'est là que sur la route Jana tombe en extase sur une robe de soirée pour le 31 décembre. Après un essayage contorsioné c'est finalement la première robe qui est l'heureuse élue. Franchement y a pas photo, avec cette robe cela le fait !

Nous avons donc après ces deux détours à cette fameuse bouquinerie. 4 livres sont choisis pour Jérôme :
- 2 livres sur l'accueil de l'enfant... Allez savoir pourquoi !
- 1 livre sur le Striptease
- 1 livre sur feu notre Roi Baudouin...

En fait l'affinité élective entre le livre de Striptease et le Roi Baudouin nous est apparu évidente à Jana, allez savoir pourquoi ? Si vous ne trouvez pas, fermez les yeux et imaginez Fabiola Stripteaseuse...

Sinon moi je me suis offert un livre sur l'Armagnac et un nouvel exemplaire de La Laisse de Françoise Sagan...

Sur le chemin du retour Jana quant à elle m'a offert un bouquin qu'elle avait choisi pour moi : Volutes glamour... (Il s'agit des plus belles femmes de Cinéma,... Cigarette au bec) Voilà quelqu'une qui sait trouver les gestes.

Voilà surtout un temps de midi parti en volutes... de plaisirs...

lundi, décembre 20, 2004

Un grand pas...

Un grand pas pour ma vie bloggienne, j'ai enfin réussi à y adjoindre une photo. Mon grand âge ne m'empêche donc pas de profiter des merveilles de la technique. En parlant de grand âge lequel je suis sur la photo... ???

Là si je savais comment mettre de la musique vous auriez un gros roulement de tambour ! ! ! !

Et bien je suis celui à la veste.............

............brune.

J'en profite dès lors pour lancer le premier grand jeux concours de Mapirle Unlimited. Qui est la personne à coté de moi ? Allez quelques indices :
1 - il est nettement plus connu que moi, cela réduit drastiquement l'espace des possibles.
2 - il a écrit une vingtaine de bouquins.

La première bonne réponse reçoit un mezze libanais en ma compagnie dans mon sésame gustatif (voir message précédent).

UN deuxième grand pas dans ma vie boggienne, j'ai parlé de l'existence de ce lieu de cyber-expression à Y ma compagne. J'attends qu'elle me relance sur l'adresse pour la lui donner. Donc faisons le point, l'égalité est presque parfaite :
- 3 personnes connaissent l'adresse de mon blog
- 3 personnes savent que je bloggise et ils n'ont qu'à me demander l'adresse.

Et puis, j'oubliais,... Il y aussi le monde entier avec lequel je suis (très) virtuellement en communication. Ce monde entier n'a qu'à être un peu curieux et s'intéresser à cette fulgurance intercybersidérale qu'est Mapirle Unlimited. Cela améliorera mes statistiques !

Bon, je crois qu'il faut que j'arrête...

Bonne nuit.

Fred

dimanche, décembre 19, 2004

Bon week end

Bon pas Grand chose à dire sur le libertin si ce n'est très (trop) linéaire et prévisible + manque de profondeur.

Après cette déception, besoin de nous faire du bien Y et moi donc direction au Mont Liban, excellente adresse libanaise de Bruxelles (c'est rue de Livourne). Ricard, mezze libanais, Vin blanc libanais (Dame Blanche) je me suis juste refusé l'Armagnac pour soigner ma sortie. Je m'engage à ne pas mourrir avant d'avoir mis un pied au Liban.

Sur la route du retour Y a eu envie d'un dessert. Je l'ai regardé deguster. C'est bon d'être la cerise sur le gateau.

Sinon Samedi cours à 9 heures mes étudiantes de Namur. Comme le disait si bien Nike Drake : "Je ne sais pas où j'étais mais je n'étais pas vraiment là" L'important dans ces cas là étant de ne rien en laisse paraître. Je crois que j'ai réussi.

Week end sans enfants, ce qui nous a permis de débuter les travaux dans le grenier. A ce niveau, les choses iront plus mal avant d'aller mieux. Il faut d'abord le ranger ce grenier, mettre son nez dans des archives. Retrouver de vieux souvenirs, de veilles lettres (des-lettres-d'avant-l'époque-du blogg-avec-de vraies-écritures...) Je n'ai pas remué que de la poussière mais cela fait du bien.

Allez ! Fermons le rideau sur cette semaine avant une dernière semaine de travail qui débouchera sur une DIZAINE DE JOURS DE VACANCES ! ! !



Fred

samedi, décembre 18, 2004

Il y n'a que le premier pas qui compte,

De vieilles légendes prétendent que la première fois et la dernière fois sont les seules fois qui comptent... ?

C'est quand même très pessimiste. Donc me voici pour une deuxième fois... Peut être la dernière.

Une deuxième fois, je trouve que c'est déjà bien d'y être. J'ai eu ce matin une super réunion pour le boulot l'enjeu était de présenter les résultats d'une étude et de jeter les bases d'une autre. Plus pragmatiquement, on avait un budget pour travailler avec une équipe plutôt sympas et on a - j'espère - trouver les moyens de continuer à le faire l'année prochaine. Cool. En fait c'est peut être cela mon objectif professionnel : trouver les moyens de manière récurrente de travailler sur des matières intéressantes avec des gens intéressants. Je crois que je serai prêt à faire beaucoup de choses, beaucoup d'études pour préserver cette dimension là du boulôt ! ! !

Un jour si je persiste à m'écrire et que toi lecteur me demeure fidèle je parlerai de mon boulot en termes plus incarnés.

Ce soir je vais voir le libertin au théâtre avec Y, je ne sais pas si c'est très raisonnable. Je ne lui ai pas encore parler de mes divagations bloggiennes mais le contexte n'est pas le bon pour le moment.

Sinon j'ai appris qu'il y avait une pièce de Théâtre axée sur des textes de Pierre Desproges à Paris. Il faut que je me mobilise là-dessus.

Sur ce en route pour le libertin... C'est une bonne manière de finir non ?

mardi, décembre 14, 2004

A pas comptés...

Ce soir,

Premiers pas sur mon blog, premiers pas comptés. Un choix de départ dejà le français, cela s'imposait c'est la seule langue où je me sens capable d'approcher de pas trop loin ce que je suis.

Aujourd'hui, je me suis donné une journée de congé, cela commence à être une bonne habitude, promenade en forêt avec Véro, temps sec frisquet mais ensoleillé. S'asseoir et s'appuyer sur un arbre laisser nos visages gagnés par le soleil. Sentir le chaud - en haut - et le froid sur les jambes. Sensations mélangées.

Aujourd'hui j'ai fait le plein de sensations ! ! !

Que c'est bon ! - Fred