mercredi, mars 30, 2005

Poste restante


Je vous présente Raphaèl chanteur français. Ce gars me pose problème. Pas seulement parce que depuis deux jours il fait une promo monstre en Belgique pour son dernier album. Il faut bien que tout le monde vive.

Non il m'embête car j'aime bien ce qu'il fait... Alors que merde :
- il a un coté écorché vif des bacs à sable assez exaspérant,
- il a une voix de castra sur certaines chansons.
- en fait il fait assez chanteur pour adolescentes pré-pubères....

Et moi j'aime bien pas mal de choses qu'il fait. Mais je ne m'aime pas aimant cela. Vous l'aurez compris le problème est encore une fois chez moi. Mais comme l'ensemble des autres, rassurez-vous, je le travaille.

Sinon pour l'instant pour moi, c'est couci couca, période de transitions avec rien que des échéances lointaines avec une semaine sans enfant ce qui accroit l'échos d'un certain vide intérieur.

Juste envie de vous dire que Dimanche dernier j'ai innauguré la journée sans ordinateur et que je me suis promis de m'en donner une par semaine mais j'y reviendrai...

Je vous laisse avec les paroles d'une chanson de Raphael. Elle s'appelle poste restante. C'est un Jacques méthéorique croisé dans l'Aveyron en août 2004 qui me l'a fait connaître je tiens d'autant plus à l'écrire qu'il n'y aucune chance qu'il lise ces lignes. Merci Jacques ! ! !


Poste restante

"Je vous envoie mes compliments
Poste restante et puis tout ça
Juré mes bons salauds que je ne reviendrais pas
Je n’ai plus rien à voir, je n’ai plus rien à croire

Là où je suis y a des montagnes, des prairies, des vallées
Et je pèche à la ligne avec un ami anglais
Je comprends pas c’qu’il dit mais on s’entend très bien
Qu’il est grand ce pays, que la terre est loin

Je n’ai plus de nouvelles de vos journaux à la con
Sortis de vos poubelles et le temps semble moins long
J’ai coupé mes dépenses et cette fois pour de bon
J’ai rencontré une petite sœur qui vaut vraiment le coup

Elle s’est mis une balle en plein cœur, sur qu’elle était à bout
Et elle et moi on fait des choses
Et elle me sourit beaucoup
Qu’il est grand ce pays, que la terre est loin

Ici y a rien à faire que le vent dans tes cheveux
Et la vie toute entière, repasse sous nos yeux
Comme si c’était qu’un mystère qu’on y a vu que du feu
Je n’ai plus de nouvelles de ceux qui sont au pays
Et mes amis me manquent du temps que j’étais en vie
Je les revois encore mais je ne suis plus en vie

Et alors, qu’il est grand ce pays, que la terre est loin
S’il y a de l’espérance alors toi seul le sais
Qu’il est grand ce pays, tu vois on se rejoint
Ici y a des montagnes, des vallées, des prairies
Et je pèche à la ligne avec mon très bon ami
Même si on comprend rien à ce qu’on fait ici."

vendredi, mars 25, 2005

Mon parrain en belgitude


C'est une belle histoire,

Il s'appelle Georges, brillant militaire il passe ensuite à la politique.

Certainement populiste, un de ses traits caractéristiques était aussi ... de très bien monter à cheval.
Admiré des foules et plus particulièrement des femmes.

Il a une maîtresse Marguerite qui doit s'exiler à Bruxelles où elle meurt le 16 juillet 1891.

A son tour, suite à une série d'intrigues politiques endémiques au cours de la troisième république, il doit quitter Paris et se réfugier à Bruxelles.

Le 30 septembre 1891, il quitte son hôtel se fait conduire au cimetière d’Ixelles vers 11 heures. Il se rend sur la tombe Marguerite, il se promène longuement autour, puis, tirant de sa poche un revolver de gros calibre, se tira un coup de feu dans la tempe gauche. Il meurt.

Sur sa tombe on peut lire :

Ai-je bien pu vivre 2 mois 1/2 sans toi !

Je suis arrivé à Bruxelles en septembre 1991, 100 ans après que Georges Boulanger y fasse élection de domicile final. A l'époque c'était aussi pour moi une forme d'exil, de fuite. Le cimetière d'Ixelles est un des premiers lieux que j'ai visité à Bruxelles. Je suis né à Bruxelles et à la Belgique sous la parrainage du Général Boulanger. Tout un programme !

C'est beau un cimetière sous un soleil de printemps précoce !

Spéciale dédicace à Madame la belge et Jan pour l'excursion Ixelloise
Crédit photo :
www.madamelabelge.be

mercredi, mars 23, 2005

Quelques jours avec moi

Vous connaissez peut être ce film de Claude Sautet : Quelques jours avec moi. Le fils d'une famille dirigeant une grande chaîne de magasins sort d'une cure de repos pour dépression. Pour le réacclimater à la vie active, on lui propose une mission plutôt cool : faire la tournée de quelques succursales de province et controler les livres de comptes. Première étape, Limoges où martial va rapidement "trouver sa place "dans cette petite bougeoisie de province.

C'est l'un de mes films préférés, j'aime la position de Martial (Daniel Auteuil) à la fois présent et absent avec une logique de fonctionnement qui échappe complétement à sa famille et ceux qui l'entourent. J'aime la relation de Daniel Auteuil et Sandrine Bonnaire. C'est quelque chose qui correspond à quelque chose que j'essaye de vivre avec ceux et celles que définis comme affinités électives et que je vous expliquerai peut être à un jour.

J'ai toujours ce désir-étendard de rencontrer quelqu'un(e) dans son intimité. Dans ses intimités plutôt. C'est fou ce que nos relations sociales nous conduisent souvent à passer à côté de plein de recontres. C'est quelque chose que moi je refuse. Je tend toujours à aller au delà du fonctionnement... Même si cela peut parfois remettre en cause mon fonctionnement en lui-même !

Que de rencontres richesses galvaudées si nous n'étions pas sortis du simple cadre de relations imposées.

Construire un être avec, se rencontrer vraiment dans la vibration du moment (parfois un petit peu contre les autres). Partager aussi l'éphémère d'une réaction, d'un sentiment, d'une émotion. En fait c'est aussi un peu tout cela que j'essaye de construire ligne après ligne, billet après billet sur ce Mapirle Unlimited... Et si vous lisez ces lignes c'est que - je l'espère - je suis sur la bonne voie.

Merci d'avoir passé ces quelques lignes avec moi ! ! !

dimanche, mars 20, 2005

Cauchemard de Darwin

J'ai entendu, il y a quelques jours, sur Eclektic, (Rebecca Manzoni sur France Inter en semaine chaque matin de 9 à 10) Hubert Sauper parler de son dernier documentaire "Le cauchemar de Darwin".

Ce documentaire évoque la situation très sombre de l'Afrique de l'Est, dans la région des Grands Lacs, au bord du lac Victoria. Un documentaire qui casse l'image idyllique de la Tanzanie. Il est question d'un poisson, la perche du Nil, arrivé dans le Lac Victoria, suite à une expérience menée par des scientifiques. Tandis que les filets de perche arrivent sur les marchés européens, des armes transitent en Tanzanie.
Plus d'infos sur http://www.cinergie.be/cinergie/revue92/darwin.htm

Un film à voir comme je dis souvent... et que je ne vais finalement jamais voir... J'ai un usage finalement très réduit du cinéma. Je m'amuse beaucoup à écouter Le masque et la plume sur France Inter... J'ai plein de films à vouloir voir et finalement j'y vais rarement... moins d'une fois par mois. En cinéma je suis certainement plus plus prescripteur que consommateur.

Effarant, Hubert Sauper nous raconte l'organisation d'un commerce mélangeant poisson à destination des européens, armes et aides humanitaire à destination des africains. Les avions plein de poissons au départ du lac victoria arrive en Europe (par exemple à l'aéroport d'Ostende) et sont remplis d'armes, d'aide humanitaire ou un mélange des deux ce qui permet de "rentabiliser le retour"

3 éléments ont titiller mon intérêt sur la question :
- La Région Wallone vient de donner une licence d'exportation pour la mise sur pieds d'une usine d'armement en Tanzanie,... Est-ce bien raisonnable ? Au dernière nouvelles il semblerait que notre gouvernement fédéral veille au grain !
- en 1993, j'avais été déposé à Ostende pour des amis de cousins d'amis rwandais du matériel HiFi à destination du Rwanda. Il y avait deux pilotes rwandais joviaux plus une clique de petits blancs aux mines patibulaires. Je ne crois pas que ce matériel HiFi ait voyagé avec de l'aide humanitaire...
- Perche du Nil, pommes de terres vapeur, jardinière de légume, vin blanc... C'était un de mes plats préférés, Voilà, j'ai enfin trouver une raison objective de manger moins !


mardi, mars 15, 2005

100 ans

fr100 ans, cela fait quand même beaucoup ! ! !

Théo vient d'avoir 7 ans,... j'aurais 35 ans le 18 mai (même date de naissance que Jean Paul II et Charles Trenet (mes 2 bornes)).

D'ici le 18 mai donc notre petite maisonnée cumule 100 ans d'âge.
Le premier exploit - je trouve - c'est de s'en être rendu compte.

Je ne suis pas très attaché aux anniversaires... J’aime plutôt bien le lapin blanc d’Alice au Pays de ses merveilles... J'essaye de fêter les non-anniversaires.

Formaliser les anniversaires, les fêtes des mères, des pères, des grands parents... J'ai toujours l'impression que cela vient enlever de la fluidité à des relations.

C'est un peu comme notre Saint Nicolas, le Père Noël, le nouvel an. Tout cela me déprime. J'ai souvent l'envie de m'extraire de ces ambiances. D'ailleurs une année pour les enfants j'avais inventé le concept du prince des cadeaux. Le prince des cadeaux, c'est celui qui vient offrir des cadeaux quand il veut, sans raison, sans justification. Il vient quand il veut. Il est déjà venu une fois, peut être reviendra-t-il, peut-être pas !

Longue digression pour vous dire que le 16 avril nous organisons une grande fête, la fête de nos cent ans.

Au menu :
- spectacle cancrenote pour les enfants http://www.cancrenote.be,
- repas constitué des parts contributives de chacun,
- soirée pour les grands et moins grands.

Chouette à préparer,... Chouette de pouvoir retrouver plein d’amis. Allez ! Pour les 100 ans on peut faire un GROS z'effort.

mercredi, mars 09, 2005

mars enchanté !



Peut être les lecteurs assidus de ce blog (s'ils existent) auront remarqué que l'une des constantes de ce blog (si il y en a) consiste en des références régulières à de la chanson française. Et bien, vous devez savoir que Mars est le mois d'un festival de chanson à Charleroi. Et alors là attention, dès quelque chose se passe à Charleroi à mon strict sens personnel c'est déjà que cela en vaut déjà sacrément la peine. Mais alors un festival de chanson française à Charleroi, c'est nirvanesque ! Mars en Chanson donc à Charleroi :
http://www.marsenchanssons.be/

Voici 4 artistes parmi la petite dizaine que j'ai vu voir sur 3 soirs.
Il s’agit de rencontres qui méritent le détour… de l’écoute.



François Vé

Espèce de Delerme Suisse en plus gai quand même. Il nous parle de l’air du temps, des filles, de sa voisine, de son balcon, de ses plants de fraise. Et, chose qu’il faut avoir vu, il a emprunté le pas de danse du capitaine dans le feuilleton « la croisière s’amuse » !



Pascale Delagnes

30 de vie que l’on devine de voyage. Une robe rouge, un gros coeur, beaucoup d’envie un sourire plein et offert, beaucoup de fraicheur. Je partais sur des impressions très positives. Son concert m’a un peu laissé sur ma faim. Sa voix a eu du mal à trouver sa place au milieu des musiciens. Son site http://www.roberouge.be/ nous offre l’écoute de ses chansons. A la ré-écoute j’aime mieux. Beaucoup mieux…



Malade Mantra

Laissons les se présenter «Malade Mantra est le fruit d’une synergie idéologique, philosophique et artistique entre trois musiciens et chanteurs montréalais: André Désilets, Mathieu Massicotte et Bruno Rouyère. Oeuvrant tous les trois dans le milieu de la chanson populaire et de la musique du monde, Malade Mantra constitue l’aboutissement de leurs parcours respectifs au sein d’une variété de formations. Le nom du groupe étonne : le mot « malade » signifie « malaises humains »; le mot « Mantra », la guérison. Un oxymoron qui évoque la prière folle, la chanson éclatée et délirante !» Ils font dans le « heavy », développent une sacré énergie. Et en plus ils ont de belles gueules !



Emmanuel Picardi

Là c’est mon maître achat, un chanteur avec plein de registres, capable de vivre une véritable relation avec son public. Très absorbé en même temps parce qu’il fait. Déjà très pros sur pas mal de plans. Il y a notamment une reprise de la brave Margot de Brassens qui vaut vraiment le détour. Beaucoup d’émotions. Et en plus c’est un gars de Jumet…


Le week-end dernier avait lieu à Paris les victoires de la musique. J'épinglerais 3 noms :

Daniel Darc
Révélation de l'année j'aurais plutôt dit résurrection de l'année... Mais vous savez déjà que je l'adore. (http://mapirle.blogspot.com/2005/01/fragilits-croises.html)

Arno
J'ai de très bons souvenirs d'Arno :
- un concert de lui sur la côte belge il y a 5-6 ans avec ma fille Mathilde sur les épaules. 2 ans après Mathilde continuait à crier Arno ! ! ! quand elle voyait un chanteur en photo,
- une interview arrêté par le journaliste tellement Arno était imprégné...
- une autre interview d'Arno, où il raconte ses débuts, ses concerts où la bierre coulait déjà à flot, inondant la scène et où sa crainte était de se faire... électrocuter.


Jeanne Cherhal
Cette surprenante petite demoiselle a été élue révélation féminine de l'année. Je l'ai vu la première fois il y a deux ans... Elle était comme sur la photo, menue avec deux grandes couettes, genre petite pensionnaire. Mais une fois dernière son piano, elle était atomique... Au fait, le jour où je l'ai vu, c'était à Charleroi... dans le cadre de Mars en Chansons en 2003... Et voilà la boucle est bouclée ! A quand Picardi à Paris ! ! !

lundi, mars 07, 2005

Temps mort - Calaferte

En réponse à Céline http://lonelyrainbow.blogspot.com/2005/03/une-bouteille-la-mer.html#comments), voici mon maître en écriture : Calaferte

A lire de Calaferte :
- Septentrion, le roman brut, total, libre et fort... Livre que je n'ai pas fini de rencontrer.
- La mécanique des femmes... pas besoin d'en dire plus
Peut être très (trop) masculin comme vision de la chose !

Louis Calaferte - Temps mort

Les corps se séparent.
Présence brusquement étrangère.
Répugnance à toucher.
A être touché.
Le rapprochement a creusé un vide hostile.
Excitation des nerfs.
Curiosité.
Audace.
Caresser.
Prendre un corps.
Echauffement des désirs.
Simulacre du meurtre.
Une haine lointaine.
Ne pas penser au possible dégoût.
Sexe noir.
Poils.
Maladive rosure.
Odeur intime.
Odeur forte.
Le pli de graisse.
Sueur.
Mots et halètements.
L'envie est déjà passée.
Accomplir le rituel.
La bouche ouverte.
Les dents.
La langue.
Salive.
Pointes des seins.
Cotonnade du ventre.
Sexe.
Poils.
Pénétrer.
Obtenir ce que seule obtient l'imagination.
Bourrelage de l'accouplement.
Humidités.
Sels.
Acides.
Corps harassés.
Ennemis.
Les draps chauds.
Prix de la chambre punaisé sur la porte.
Ternissure autour de la poignée.
Traces brunes.
Glace éraillée de l'armoire.
Le battant ferme mal.
Meuble vide.
Petite table de bois verni.
Meuble vide.
Les vêtements en désordre sur la moquette.
Chaussure béante.
Un soutien-gorge noir.
Une jupe claire.
Les vitres de la fenêtre sont sales.
Partir.
S'habiller.
Partir.
N'être plus cet incompréhensible accident.
Ramolli le sexe pend entre les cuisses.
Un après-midi d'enfance à la campagne.
Avec des fruits.
De gros raisins noirs.
A cheval sur des épaules d'homme.
Le corps glisse doucement du lit.
Vêtements épars ramassés en hâte.
Mouvement proche déjà si lointain.
Le sac à main.
La salle de bains.
Il faisait une chaleur éclatante.
Une petite fille riait.
L'eau dans le lavabo.
Enfiler un slip.
Des chaussettes.
Un pantalon.
Une chemise.
Le veston est sur le dos d'une chaise.
La petite fille blonde avait un prénom très doux.
Musical.
Un prénom blond.

Temps mort - Louis Calaferte

jeudi, mars 03, 2005

Billet expiatoire

Ce que je n'aime pas dans la corrida, c'est la mise à mort.
Les banderilles, le passage de cape... Tout cela me plait bien. Mais c'est dommage qu'on doive toujours en arriver à la mise à mort. Les puristes me diront que le taureau a ses chances... Statistiquement cela ne tient pas la route.

Ce matin une collègue m'a annoncé qu'elle quitait l'agence. On peut écrire maintenant qu'on le sentait venir... Mais cela reste interpellant. Chez nous cela donne lieu à des réunions d'équipe lénifiantes plus souvent obscènes.

Mon darwinisme adaptatif m'a conduit à éviter ces réunions. J'ai évité celle de ce midi. Ouf. Vous voyez les teletubies ? Et bien imaginez que certains de mes collègues sont des télétubies et cliquez sur le lien ci-dessous :

Vous vous rendez compte qu'il fallait mieux que j'aille voir ailleurs ce midi !

Cette collègue sur le départ aura été la seule pour laquelle je me suis déguisé en père fouettard pour son anniversaire, quelqu'un avec qui j'aurais plus communiquer en dehors que sur le boulôt. Quelqu'un de chouette quoi. Et effectivement, le fait qu'elle ne travaille plus à l'Agence va peut-être paradoxalement nous permettre de mieux nous voir et connaître. Mais je trouve cela con. Et cela m'énerve alors un petit coup de

Parce que statistiquement le fait qu'elle reste cela ne tenait pas la route...


Sinon cette après-midi j'écoutais du Pierre Perret pour essayer de me refaire. Et encore une fois Pierre m'a trouvé : Coeur cabossé

Au bar du Duc de Nevers
Au bout de la rue de la Croix-Nivert
On boit des bières à la pression
Les robinets sont des poissons
La fille qui sert des p'tits rosés
Elle a le coeur tout cabossé

{Refrain:}
Coeur cabossé lancé
Dans les étoiles
Coeur cabossé tombé
Dans le fossé

Son mec c'était un zozo
Un p'tit matelot de Valparaiso
Mais entre Brest et Cotonou
Parfois les amours se Dénouent
Passé le huitième parallèle
Cupidon eut un coup dans l'aile

{au Refrain}

Les types qui traînent par ici
Ont la fièvre de Bercy
Ils se brûlent la gueule au pernod
Auquel il n'ajoute pas d'eau
La fille qui a le coeur cabossé
Ils se battent pour la faire danser

{au Refrain}

Cette fille qui dit jamais non
On connaît pas vraiment son nom
Mais sur le dos d'un arc-en-ciel
Elle vous emmène au septième ciel
Certes elle met du ceur à l'ouvrage
Mais elle n'est jamais du voyage

{au Refrain}