samedi, juin 24, 2006

A star is borned


jeudi, juin 22, 2006

ZZ (2)


Une ascension, un sommet, une descente.
Castellane, Saint Denis, Cologne

Beaucoup de vies peuvent se lire comme cela.
L’ascension, le sommet, la descente.
Souvent on profite à fond du point culminant, mais on ne décode pas vraiment ce que l’on vit.
On ne se rend compte du caractère culminant de ce moment que quelques années plus tard.
Quand on est franchement engagé dans la descente.


Pour Zinedine il y a eu ce point culminant, cette nuit de Juillet 98,
Deux coups de tête...
Zinedine culminait jusque sur l’Arc de Triomphe.
Pour Zinedine, il n’y aura pas de descente.


Saint Zinedine ?... Non
Non c’est mec du monde d’aujourd’hui.
Il a très probablement usé de produits interdits.
Il est capable de péter un câble sur un saoudien ou sur coréen.
Il joue dans le système de l’argent indécent, il s’en sert.
Beaucoup de requins/vautours qui l’entourent se servent aussi


Zinedine hors format ?... Oui !
Ce moment surréaliste où des voix lui auraient soufflé de revenir en Equipe de France.
Jusqu’il y a peu Zinedine s’affichait hors format sur une corniche à Marseille.
Récemment elle s’est déchirée. Un peu comme le rideau du temple en l’an zéro.

Sur le terrain, même en moins vite, même moins fort, même vieilli…

Il reste l’homme qui a des pinceaux à la place des pieds.




Ce vendredi soir à Cologne, il ne sera pas là.
Pourtant ce sera pour lui soit une extrême onction soit une résurrection...
Peu importe à Mapirle
Depuis bientôt 8 ans ZZ n’a plus rien à prouver,
ZZ n’a plus rien à gagner, depuis 8 ans, il est Zinedine Zidane.
Ce vendredi soir, sa vie de footballeur professionnel va peut-être le fuir
Rien de grave, il sera Zinedine Zidane à n’en plus finir.

ZZ (1)

Tant de flashes et de lumières
Pour des héros ordinaires,
De place à des courants d'air
Qui feraient tourner la terre,

Le médiocre fait l'école
Au quart d'heure d'Andy Warhol,
Faut-il jouer à la guerre
Pour devenir un symbole...

{Refrain:}
Allez Zinédine
Comme quoi les hommes rêves encore,
Allez Zinédine
Comme quoi tout espoir n'est pas mort,

Tant de visages qu'on éclaire
Pour des héros éphémères,
Le tien Place des Étoiles
Brille pour nous ouvrir le bal,

Pour qu'il prenne son envol
Le monde a besoin d'idoles,
Loin des haines qu'on étale
Et des affiches qu'on colle,
Et qu'on décolle

{au Refrain}

Allez Zinédine
Comme quoi l'amour n'est pas fini,
Allez Zinédine
A quoi peut tenir une vie

Allez Zinédine
Comme quoi les hommes n'ont pas tort
Allez Zinédine
Comme quoi l'amour est le plus fort

Allez Zinédine
Comme quoi rêver nous donne envie
Allez Zinédine
Comme quoi tout espoir est permis


Pascal Obispo

mardi, juin 20, 2006

Nanou

Sa vie, Mapirle la veut rencontres.

Parfois il va chercher, parfois il laisse venir.

Mapirle connaît ces rencontres qui débarquent dans sa vie. Elles enchantent sa vie sur la durée.

Certaines - est-ce le fait du hasard ? - viennent vous chercher et marquent un passage dans sa vie. Mapirle les appelle passeurs.

Mapirle connaît aussi ces rencontres avec qui on aurait dû garder une distance « convenable », qui n’auraient jamais dû rentrer dans l’intimité de son être mais qui un jour y ont accès, qui s’y donnent l’accès.

Nanou est de ces rencontres là.

Mapirle a passé une soirée avec Nanou la semaine dernière.
La campagne, une terrasse, des amis, Nanou et JM, un apéro pastis, des cigares qui sortent quand la nuit se décide finalement à tomber. Cela sentait bon l’été ! Comme un oasis au milieu d’un mois de juin compliqué.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Nanou rétroactes

Nanou est une amie d’enfance de mon ex-belle mère.
J’ai dû la rencontrer vers l’âge de 16 ans.

A l’âge de 29, alors que j’étais au sommet de mon image extérieure, de père/mari/gendre idéal... Mais complètement coupé de moi même, au fontd du trou. Elle est venue à la maison un dimanche matin à Lodelinsart. Je me souviens très bien de cette journée. Elle m’a sorti de ma léthargie, littéralement de mon lit. On est allés marcher à l’abbaye d’Aulne, on a mangé au Bief du moulin on est allé voir sa mère à Thuin.

Elle m’a écouté. Elle m’a entendu dire mon mal être. Ma difficulté à assumer ce que ma vie était devenue, la place que j’avais perdu dans ma vie. Elle m’a dit « Fred tu dois faire quelque chose, pour ceux qui t’entourent, pour tes enfants tu dois faire quelque chose ». Je lui ai demandé de me conduire à l’hôpital. Je ne suis plus jamais rentré à Lodelinsart.

Cinq semaines je quittais l’hôpital, le juge de Paix allait prononcer la séparation, j’habitais Bruxelles seul.

On est pourtant fort différents, je crois que je ne l’aurais pas supporté comme mère. Nanou est entière, on sait vite et fort ce qu’elle pense. Elle n’a rien provoqué dans ma vie, elle m’a juste accompagné dans ce que j’avais à vivre. Accompagner, cela vient de « partager le pain avec ». C’est exactement cela.
Ma vie me rassure quand elle trouve la place pour cela.




Voilà nanou, vous constatez photo à l'appui qu'elle a au moins un point commun avec Mapirle, elle boit le pastis sans eau, juste avec quelques glaçons ! ! !

vendredi, juin 16, 2006

Loi de Pareto

La loi de Pareto c'est la loi 80 - 20

Cela se traduit par 80 % de notre énergie est consacrée à la gestion de 20 % de la globalité du problème.

Dans mon métier de professeur cela se traduit par 20 % des étudiants me demandent 80% de mon énergie et donc en conquésence que 80 % de mes étudiants ne me demandent que 20% de mon énergie.

Une lecture de cela pourrait être que c'est le détail qui tue.

Moi je dis plutôt que c'est quand même chouette d'essayer d'avancer ensemble au pas du plus lent... C'est une belle définition de la promotion sociale... mais cela bouffe de l'énergie.

lundi, juin 12, 2006

Journée de travail

9 h - 10 h : Resto-route de Bierges : 1 heure à tracer les voies de redépoiement de Mapirle en Wallifornie

10 h 30 - 12 h 30 : Au bureau parce qu'il faut bien y être de temps en temps pour relever ses mails.

13 h - 14 h : Snack made in US pour accompagner un de mes projets préférés.

15 h - 16 heures 30 : Terrasse place des Mayeurs pour finaliser un Travail de Fin D'étude concernant un centre social en Lombardie.

J'ai quand même du mal à croire que travail vienne de tripalium !

16 h 30 - 16 h 40 : je dépose ce billet sur mon blog

16 heures 40... Je cours chercher mes petits bouts !

Salut !

samedi, juin 10, 2006

20 - 36 - 50

36 ans c'est l'âge de Mapirle (N'allez surtout pas croire que c'est le mien !).
Cette semaine Mapirle s'est arrêté vraiment une semaine.
Une semaine de vacances dont 2 jours de rage de dents.
J'ai senti mes 36 ans cette semaine !

36 ans c'est surtout l'âge pivot. On est plus proche de 50 ans que de 20 ans.

Changement de génération.

Mapirle n'est pas d'accord, pas d'accord du tout
Je ne suis pas d'accord, mais d'accord du tout non plus .

Pourtant les chiffres sont là ! A 36 ans on est plus proche de 50 que de 20 ans !

Cold Play mais grosses chaleurs

Oufti,

Ces deux dernières semaines sacrément chargées.
Foutu mois de juin quand on est :
- papa hébergeur de 3 gosses,
- prof,
- engagé dans divers projets en pleine germination post montée de sève.

Roland Garros est fini demain, j'ai presque rien vu.
La coupe du monde a démarré hier encore rien vu.
Mauvais signes !

Je veux aller vers cette musique !
C'est Coldplay

Oh brother I can't, I can't get through
I've been trying hard to reach you,
cause I don't know what to do
Oh brother I can't believe it's true
I'm so scared about the future and I wanna talk to you
Oh I wanna talk to you
You can take a picture of something you see
In the future where will I be?
You can climb a ladder up to the sun
Or write a song nobody has sung
Or do something that's never been done

Are you lost or incomplete?
Do you feel like a puzzle, you can't find your missing piece?
Tell me how do you feel?
Well I feel like they're talking in a language I don't speak
And they're talking it to me

So you take a picture of something you see
In the future where will I be?
You can climb a ladder up to the sun
Or a write a song nobody has sung
Or do something that's never been done
Do something that's never been done

So you don't know were you're going, and you wanna talk
And you feel like you're going where you've been before
You tell anyone who'll listen but you feel ignored
Nothing's really making any sense at all
Let's talk, let's ta-a-alk
Let's talk, let's ta-a-alk

mardi, juin 06, 2006

Phrase mythique !

De 6 mois à 17 ans je l'ai entendue ou devinée une fois par semaine sur base d'injonction parentales assez claires.

De 17 ans à 29 ans, je l'ai entendue ou devinée une fois par semaine sur base d'une adhésion pleine et entière carrément volontaire.

Aujourd'hui je suis beaucoup moins exposé à cette phrase. Je l'entends à l'accosion d'un mariage, d'un baptême, d'une communion (ah ce joli mois de mai et ces communiants en robe blanche !).

Aujourd'hui je trouve la trouve toujours aussi juste, une sorte de vision incarnée de la rencontre imprégnée de transcendance.

Cette phrase c'est :

"Comme cette eau se mêle au vin dans le sacrement de l'alliance puissions nous être uni à la divinité de celui qui a pris notre humanité"

Mapirle adore cette phrase !

dimanche, juin 04, 2006

Zones humides

Zones humides


Elles sont là dans ma vie
Elles ont toujours été là

Longtemps elles ont été niées
La première femme de ma vie me le disait
Un homme ne pleure pas, ne rumine pas
Je ne veux pas te voir comme cela
Tu dois être fort
Alors je pensais…
Etre fort comment ?
Fort comme papa ?

J’obéissais, j’endiguais, je transcendais
Qu’est ce que la vie nous incite à endiguer
Et cela allait, du dehors tout était parfait
En dedans cela se remplissait
Petit à petit, cela se remplissait

Zones humides

Un jour elles ont été ouragan
Elles ont tout emporté
Elles ont failli m’emporter
Elles ont inondé ma vie
La crue a été totale
Elles ont été semences
Elles ont donné naissances
Aux fleurs de ma vie d’aujourd’hui

Zones humides

Aujourd’hui elles sont là
Au creux de mon spleen, de ma mélancolie
Dans mes états cotonneux, ouateux
Elles sont haies à coccinelles
Fossés pour me cacher
Chemins de traverses pour diverger

Zones humides

Nos vies sont comme la campagne
A force de tracer des routes
Couper des haies, combler les fossés
Plus de transition, plus de décantation
Plus d’absorption, plus de fragilités
Etrangers à nos êtres

Aujourd’hui dans ma vie
Mes zones humides me rassurent
Elles me disent autrement
Je ne suis pas que ce que je fais
Je ne suis pas que ce que je vis
Je suis toujours à chercher
Je suis aussi vase et brumes