mardi, avril 25, 2006

En deçà de toi et moi...

Tu es,

Douce, douce, douce,
Dans ma vie.

Trop loin, loin, loin,
Souvent de moi.

Loin, c'est comme ça, ça, ça...
Cela rassure mon surmoi.

Mais mon moi, c'est toi, toi, toi,
Qu'il veut.

Et je ne te parle même pas de mon ça, ça, ça...
Dont l'expression ne pourrait rester qu'en deçà.

En deçà de toi et moi.

Transition

Putain... Lourd le billet précédent. Un peu de vide pour la transition............................................................................
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jeudi, avril 20, 2006

Extermination douce

Après une séparation amoureuse, tout cela est là, ouvert :
- Rester amis,
- Couper le lien complètement
- Trouver un nouveau chemin

Il y a aussi cette phrase merveilleuse et horrible de Philippe Léotard "On voudrait que l'amour qui meurt soit de mort maléfique / Et qu'il tue en partant ce qu'il reste de l'autre".

Et il y a moi, mapirle, que tu continues à lire ici mais avec qui tu ne vis plus. Ce que je vis par rapport à toi c'est :

- une extermination :
  • Tu n'existes plus pour moi,
  • Je ne veux plus être en dépendance pour quoi que cela soit avec toi,
  • Je ne veux plus être en relation pour quoi que cela soit avec toi,
  • Tu m'as et me fait trop souffrir. Beaucoup trop.
- douce :
  • Je ne nie rien de ce que tu as été pour mes enfants et moi,
  • Je trouve que notre relation a été très vraie, très fort dans le dire,
  • Douce car ton regard sur moi pendant 4 ans m'a très fort nourri.
Je crois qu'on se construit dans ses rencontres. Je sors de toi certes abimés, plein de doutes mais aussi avec plein de fragilités/forces que j'ai découvert avec toi, à travers ton regard souvent. Qu'est ce que ton regard sur moi était doux.

Passons donc à l'extermination douce. Faisons bouillir et arrêtons de croire aux réminescences des couleurs (edulcorées) d'origine.

mardi, avril 18, 2006

La Dolce Vita

On n'aura qu'à faire
Comme si tout allait bien
Si c'est pas vrai
Ca fait rien

On n'aura qu'à faire semblant,
Quitte à faire sans,
Quitte à faire comme
Nos parents

Comme un bon p'tit soldat, bon apôtre
Pas un geste, pas un mot
Plus haut que l'autre

C'est la Dolce Vita
Il faut bien qu'on oublie
Cette vie qu'on ne vit pas
Qu'on s'est pourtant promis

Et voilà le doute et le mépris
Voilà à quoi nos vies
Se résument

Il aura suffi d'un coeur
En panne de coeur
Pour que la flamme
Se consume

Il aurait suffi d'un peu d'amour encore
Pour que la flamme
Se rallume

Mais la Dolce Vita
Se peut-il qu'on oublie
Cette vie qu'on ne vit pas
Qu'on s'est pourtant promis

Rappelle-toi ce qu'on voulait,
Nous, c'est l'amour
Pas l'amertume et l'ennui

Rappelle-toi ce qu'on faisait,
Nous, c'est l'amour
Pas cette série de compromis

En guise d'amour nous voilà côte à côte
Si proches et si distants
L'un de l'autre

Je vis, tu vis sans joie, sans cri
J'assiste à notre lente
Agonie

Rappelle-toi ce qu'on voulait si fort
Il suffirait d'y croire encore

Rappelle-toi ce qu'on voulait si fort
Il suffirait de le vouloir encore

Rappelle-toi ce qu'on voulait si fort
C'était la Dolce Vita

Zazie

PS : merci à mon mapirlet préféré pour le CD

lundi, avril 10, 2006

Saisir

Saisir, saisir le soir, la pomme et la statue,
Saisir l'ombre et le mur et le bout de la rue.

Saisir le pied, le cou de la femme couchée
Et puis ouvrir les mains. Combien d'oiseaux lâchés

Combien d'oiseaux perdus qui deviennent la rue,
L'ombre, le mur, le soir, la pomme et la statue.

Mains vous vous userez
A ce grace jeu là.
Il faudra vous couper
Un jour vous couper ras.

Ce souvenir que l'on cache dans ses bras, à travers la fumée et les cris,
Comme une ujjeune femme échappée à l'incendie,
Il faudra bien l'étendre dans le lit blanc de la mémoires
aux rideaux tirés,
Et le regarder avec attention.
Que personne n'entre dans la chambre !
Il y a là un grand corps absolument nu
Et une bouche qu'on croyait à jamais muette
Et qui soupire "Amour", avec les lèvres mêmes de la vérité.

Grands yeux dans ce visage,
qui vous a placé là ?
De quel vaisseau sans mâts
Etes vous l'équipage ?

Depuis quel abordage
Attendez-vous ainsi
Ouverts toute la nuit ?

Feux noirs d'un bastingage
Etonnés mais soumis
A la loi des orages.

Prisonniers des mirages
Quand sonnera minuit
Baissez un peu les cils
Pour reprendre courage.

Vous avanciez vers lui femme des grandes plaines,
Noeud sombre du désir, distances au soleil.

Et vos lèvres soudain furent prises de givre
Quand son visage lent s'est approché de vous.


Voilà on s'incline là devant c'est Supervielle, Le forçat innocent, Paris, NRF
1930, redécouvert récemment.

samedi, avril 08, 2006

En attendant Boonen

Demain, jour de tradition dans ma famille, c'est Paris Roubaix. Course cycliste que l'on appelle « la dure des dures » et que les journalistes parisiens appèlent l'enfer du Nord. Pourtant il y fait rarement chaud. Course cycliste pour laquelle les familles se retrouvent dans le Nord de la France.

J'ai de vieux souvenirs de cette course qui traverse le village de mon enfance : Louvil (Loup Ville).

Souvenirs d'hommes de victoires d'abord.

Les victoires de Gilbert Duclolassales.
Les tentatives avortées d'Alain Bondue, l'enfant du pays.
Les victoire de Museuw. Sa chute dans la tranchée d'Aremberg l'année suivante. Chute où il a failli perdre une jambe. Sa victoire à nouveau ensuite et son arrivée sur le vélodrome de Roubaix avec son doigt pointé sur la jambe qu'il avait failli perdre.
La victoire d'André Tchmil, je me souviens très bien de l'endroit où elle s'est dessinée, à la sortie de Cysoing. Avant le secteur pavé de Wannehain et le Carrefour de l'Arbre. Tchmil à la sortie de Cysoing était seul en tête ; Il arrive à un îlot directionnel au lieu de le contourner, il fait sauter son vélo. Il décolle littéralement et le survole et poursuit seul en tête les 20 kilomètres qui lui restent jusque Roubaix. Un mec hyper attachant ce Tchmil qui habitait Mouscron.

Souvenirs d'hommes de souffrances ensuite.

Ces chutes dans la tranchée de Wallers Aremberg, ces coureurs maculés de boue lâchés à plus de 10 minutes de la tête de la course et qui continuent jusqu'au bout. La souffrance derrière est plus intense que la souffrance devant. C'est comme en athlétisme. C'est notamment de là que je tiens cet attitude de toujours chercher à courir devant plutôt que courir derrière ! Tracer la route !
Ces coureurs qui abandonnent et qui sont amenés dans les douches de Vélodrome de Roubaix et que l'on voit à la télévision en train de se doucher alors que la course n'est pas finie pour les plus forts.

Souvenir surréalistes aussi.

En 1986, il y a 20 ans. Madjoub Ben Bella, artiste de Tourcoing avait réalisé une fresque de 12 kilomètres de long entre Gruson et Hem. C'était des tonnes de peinture pour un résultat épatant. J'ai de forts souvenirs de cette période, 1986, même taille, 20 kilos de moins et entre 80 et 120 km de course à pieds par semaine. Cette fresque était mon terrain d'entraînement ! L'art rejoignait le sport, un peu comme quand Zidane où Ronaldinhio ont la balle au pied !

Ce midi, veille de Paris Roubaix je suis passé au Carrefour de l'Arbre, ultime juge de paix dans la plaine de Bouvines. Des dizaines de camping cars flamands s'y trouvaient déjà. Demain, je serai là, à Louvil avec mes fils à voir passer les coureurs au sommet d'un pont, regardez bien la télé, Mapirle vous fera signe.

Pour conclure et prévenir les journalistes parisiens. Mardi soir, 18 heures, je serai au Parc de Princes pour voir le match de Coupe de France. PSG – Lille. En bon natif de Lille, j'ai préparé mes banderoles : « Parisiens tête de chiens ! Parigots têtes de veaux ! » J'espère jusque que mon frère a pris des places dans la tribune de Boulogne, cela ajoutera un peu de piment !

vendredi, avril 07, 2006

Vacances de projets

Mapirle est en vacances, vacances c'est surtout pour lui faire ce qu'il veut c'est-à-dire le plus possible ce qu'il aime.

Voici sa journée de mercredi :

Heure : 10 heures
Lieu : La Bruyère (Namur)
Objet : Supervision du mémoire d'une étudiante travaillant à
www.lessensciel.be
Cadre d'intervention : Professeur à l'Henac

Heure : 12 heures
Lieu : Charleroi
Objet : Conseil d'administration de
www.azimut.cc
Cadre d'intervention : Coopérateur

Heure : 13 heures 30
Lieu : Charleroi
Objet : Préparation du conseil d'administration du
www.germoir.be dont il parlait ici
Cadre d'intervention : Président du conseil d'adminstration

Heure : 16 heures
Lieu : Bruxelles (Ixelles)
Objet : Prise de contact avec deux porteuses de projet
qui vont démarrer la nouvelle formation qui se lance le 18 avril.
Cadre d'intervention : Expert pédagogique et technique à l'EPFC

Heure : 18 heures 30
Lieu : Bruxelles (Mon bureau à Woluwe Saint Pierre)
Objet : Supervison de deux étudiantes et de leur projet de tourisme solidaire en Bolivie
Cadre d'intervention : superviseur EPFC.

Voilà un beau petit triangle : Namur, Charleroi, Bruxelles
Namur et sa campagne, un coin que je découvre de plus en plus avec appétit
Charleroi, The City of My Heart
Bruxelles, ma cours de récréation favorite !

Rencontres, projets,
Entendre, écouter, laisser venir, comprendre, appuyer et apprendre.
Etre ouvert, disponible, entretenir le mouvement.
Canaliser les vibrations
Nourrir les miennes.
Eclater les champs des possibles.

Avec une spéciale dédicace à ma Kangoo Rouge, Top Radio et Net FM, mes wild Havana et le soleil d'avril qui l'aident fortement à vivre les transitions dans ces belles journées.

mardi, avril 04, 2006

Ginko Biloba

Retour à Bruxelles après 2 jours à Paris et avant... 2 jours à Paris.

"PARIS EST TOUT PETIT
C'EST SA GRANDEUR

TOUT LE MONDE S'Y RENCONTRE
LES MONTAGNES AUSSI

MEME UN BEAU JOUR L'UNE D'ELLES

ACCOUCHA D'UNE SOURIS

ALORS EN SON HONNEUR

LES JARDINIERS TRACERENT LE PARC MONTSOURIS"

(Jacques Prévert, le jardin, paroles)

Le parc Montsouris je l'ai découvert il y a deux ans. Je n'ai pas seulement découvert un parc, mais surtout un arbre : Le Ginko Biloba. Le voici dans la plus belle expression de ses jaunes d'automne.


Darwin appelait cet arbre le fossile vivant.

Arbre à la longévité incroyable.

Celui-ci est d'Hiroshima, il a survécu à la
bombe nucléaire.

Jusqu'à lundi je les appelais les Gingo baobab mais une parisienne éclairée (pléonasme !) m'a remis sur le droit chemin. Leur vrai nom est : Ginko Biloba.

C'est dommage Gingo Baobab cela sonnait bien dans ma tête.


Ce lundi, j'ai découvert les Gingo Baobab euh pardon les Ginko Biloba des buttes Chaumont.


Nouveau quartier de Paris pour moi. Itinèrances. Paris se fait anguille.
Les perspectives s'ouvrent, ah cette vue de Paris du haut du parc de Belleville !
Mapirle voudrait se transformer un Ginko-Mapirle-Biloba et vivre dans cette ville ses
1000 prochaines années !


lundi, avril 03, 2006

Jamait

Chaque mois Mars à Charleroi, c'est mars en chanson, festival de chanson française. Cette année, j'ai failli le louper. Vendredi dernier 31 mars j'y étais tout juste c'était le dernier jour, ma dernière chance. Au programme Brice, Saule et Jamait.




Jamait, parlons-en. Une sorte de gavroche bien de France. Une voix si pleine de vibrations que son corps en semble chétif. J'ai à plusieurs reprises eu des flash me rappelant Philippe Léotard. Comme une fragilité tellement incandescente qu'elle en devient force. Cette chanson : Dimanche (Carresse moi) qui m'a remis en face de ces nuits où une main dans mes cheveux m'a tellement manquée. Ce mec est fort. Allez, voici Dimanche (Caresse moi) de Jamait

Le vois-tu venir mon amour
Ce dimanche avec sa gueule moche
Ce cancrelat qui tourne autour
De ce jour triste comme un son d'cloche
Oh temps suspends mes heures de vol
Et couvre mon cœur de patine
Quand la déprime me racole
Que ses maux de passe me chagrinent
Entends-tu la marche funèbre
De cette semaine qui crève
A cette détresse une trêve
Poser ma bouche sur tes lèvres

Caresse moi Caresse moi
J'ai le ventre gonflé de larmes
Ce soir la vie me rétame
Caresse moi Caresse moi
Caresse moi Caresse moi

Ne laisse pas ce jour vieillir
Sans poser avant qu'il n'expire
Tes mains sur moi Caresse moi
C'est un dimanche comme tant d'autres
Qui déjà me vide le cœur
Une petite bête noire se vautre
Impunément sur mes humeurs
J'ai la déprime à fleur de peau
Et l'automne dans les entrailles
Pas une bière placebo
Ne peut soigner ce qui m'entaille
Et toujours la marche funèbre
De cette semaine qui crève
A cette détresse une trêve
Poser ma bouche sur tes lèvres

Caresse moi Caresse moi
J'ai le ventre gonflé de larmes
Ce soir la vie me rétame
Caresse moi Caresse moi
Caresse moi Caresse moi
Ne laisse pas ce jour vieillir
Sans poser avant qu'il n'expire
Tes mains sur moi Caresse moi
Et toujours la marche funèbre
De cette semaine qui crève
A cette détresse une trêve
Poser ma bouche sur tes lèvres
Caresse moi Caresse moi
J'ai le ventre gonflé de larmes
Ce soir la vie me rétame
Caresse moi Caresse moi
Caresse moi Caresse moi
Ne laisse pas ce jour vieillir
Sans poser avant qu'il n'expire
Tes mains sur moi Caresse moi

Pour en savoir plus, allez voir : http://yves-jamait.oldiblog.com