dimanche, mai 28, 2006

Silence on vibre

Silence

Je ne dis pas ces mots
Que tu veux entendre
Je mets seulement ma bouche
Sur ta bouche
Dehors cette lourde pluie
Qui m'attend
Si sombre et si dure

Il y a des moments
Où c'est mieux
De ne pas toucher
Le silence

Demain quand je pars
Je te laisse dormir
Je vole simplement
Un peu de ton odeur
Que je trouve dans tes cheveux
Que je trouve dans ton lit
Je pars sans rien dire
Dehors il y a cette lourde pluie
Qui a vu ton corps
Si pâle et si tendre
Maintenant elle essaye
De laver cette ville
Mais cette ville est beaucoup trop sale

Il y a des moments
Où c'est mieux
De ne pas toucher
Le silence
Mon silence

Stephan Eicher


Camus disait dans le mythe de Sisyphe : "le plus sûr des mutismes n'est pas se taire mais bien de parler".
J'ai eu très longtemps très peur des silences dans ma vie. Certains silences m'ont emmené loin.

Aujourd'hui cela va mieux, je commence à rencontrer les vibrations du silence.
Chut !

vendredi, mai 26, 2006

Bagdad Café Concept

Je suis au boulôt tranquille. L'école est fermée j'y suis seul. En train de lire l'état d'avancement des projets de mes étudiants. Cette année je supervise 14 TFE (Travail de Fin d'Etude). 14 trajectoires, 14 motivations certes fluctuantes mais toujours vivantes aujourd'hui. 14 rencontres également.

Je repense à ce film. Bagdad Café. J'en ai parlé cette semaine à un mec qui m'invitait à une après midi de réflexion sur l'esprit d'entreprise. Je lui ai dit texto "Je veux bien venir à ton truc mais moi je parlerai de mise en projet type Bagdad Café. J'en ai marre que l'on fasse de la création d'entreprise du type "Dallas" où l'on mettent en avant le modèle des wonder boys et Girls espèces de battant Killers ultra-compétitif." Je crois qu'il n'a pas vraiment compris ce à quoi je faisais référence. C'est souvent comme cela quand je m'énerve.

Tentative d'explication, Bagdad Café le film :"Laissée en plan par son mari, Jasmin atterrit au Bagdad Café, motel minable entre Disneyland et Las Vegas. La patronne, Brenda, Noire tapageuse et insatisfaite, règne sur tout un petit monde de routiers et de personnages énigmatiques. Peu à peu, Jasmin se fait apprécier de tous et remet même le café à flot grâce à "Magic", une boite de magie avec laquelle elle monte des tours assistée de Brenda."

C'est cela que j'aime bien dans Badgad Café. Des trajectoires se croisent, se recontrent et se mettent en projet. Le projet n'a rien de démonstratif, c'est avant tout un être avec subtil qui se construit. En même temps on est dans l'action, le projet ensemble se construit sur la relation pas sur l'image extérieur. L'être avec s'incarne dans un faire avec, dans un construire avec.
Notez également qu'on parle peu dans Bagdad Café. A 1.000 lieux de ces bobos traceurs de lendemains pérrorant mais structurellement incapables de s'engager dans le concret et dans le respect avec d'autres.

Disons donc qu'en gestion de projet j'essaye de promouvoir le Bagdad Café Concept. Travailler dans la mise en mouvement à partir de ses aspirations et de son environnement pour mettre en oeuvre dans le concret un projet qui fasse sens d'abord à soi et même aux autres... si affinités.

lundi, mai 22, 2006

Semaine passée patchwork


Semaine passée patchwork



Simon bras cassé
Nouvelle mission lancée
Arsenal défait


Anniversaire passé
Ressentir les vides
Laisser couler ou plutôt sourdre


Recevoir une pèlerine pourpre
M’y laisser envelopper


Sentir toutes ces présences
Ces présences fidèles acquises
Les vaillantes survivances
Celles du quotidien qui s’affichent.


Croiser le noir d’une robe,
Comme l’annonce d’un deuil ?
M’y enrôler, le chahuter


Accepter mais douter…
Les vibrations à raisonner
Sont vibrations arraisonnées ?

In the mood for love


Ce soir, sur Arte 20 h 40
Il y aura...

De la rencontre
Des regards croisés

Des vibrations retenues/vécues
De la musique
Beaucoup de finesse

Revoir, revivre
Ces jours giganstesques

Mapirle aime.






jeudi, mai 18, 2006

Vibrations Tanniques

Vibrations Tanniques

Ouvrir une bouteille de Fronsac 1999
Boire, parler, se raconter l’un à l’autre
Partir marcher l’un avec l’autre
Profiter de la chaleur du soir
Cajoler nos ivresses

Rentrer, se coucher, se retrouver, se trouver
Sentir le grain de ta peau sous mes mains
Ouvrir les mains, prendre et reprendre
T’apprendre

Entendre l’appel tannique
Le Fronsac est là, offert dans la chambre
Le mettre en bouche et le garder là
Monter en température
Les mécaniques tanniques
Sont mécaniques tantriques
Du haut de tes épaules
Faire couler un filet de vin
Vivre ton dos s’imbiber de rouge
Suivre les différents ruisseaux
Les entrecroisements
Les éparpillements
Trouvant leurs chemins
Tes reins sont convergences
Déguster le mélange des arômes
Butiner de saveurs en saveurs
Vouloir
Vivre
Le plaisir par principe

Rencontrer ton nombril dé à coudre
Le faire godet de Fronsac
Goûter, regarder, goûter
Oh oui, regarder
Ce calice rouge au milieu de ton ventre
Le soleil de ton sourire au milieu de tes collines

Entendre
Le souffle de ton merci

T’aimer

mercredi, mai 17, 2006

Etat de veille... vibratoire

17 mai veille de l'anniversaire de Mapirle

Son blog prend de la bouteille également (+ de 200 billets).
J'aime relire ce que Mapirle écrit, je trouve d'ailleurs qu'il parle souvent très bien de moi.

Il y a un an, il écriviait ce billet : les âges de Mapirle. L'un de mes préférés.

La conclusion de son billet il y a un an " Je me mets dans les pas de...- Léo Férré d'abord et toujours :"Il importe que le mot amour soit rempli de mystère et non de tabou, de pêché, de vertu, de carnaval romain des draps cousus dans le salace et dans l'objet de la policière voyance ou voyeurie"

Mapirle avance vers lui, "les âges de Mapirle" parlait déjà pas mal de vibrations. Alors Mapirle se souhaite une année tête corps et coeurs chercheurs en vibrations !

lundi, mai 15, 2006

Mauro, rencontre étoilée en 4 actes

Acte 1 : Eveil

Lipari, Lundi 20 février 2006, 3 heures 45. Le bateau part à 7 heures 30. A partir de 7 heures 30, il va falloir passer la journée à rentrer vers ce Bruxelles que j’extrapole neiges fondantes. En résumé, fini le soleil et il va falloir descendre allégrement en température.

Je sens ces trépignements nocturnes tellement arpentés. Je me lève. Marcher, voir un dernier lever de soleil sicilien. Un lever de soleil, cela vaut bien de ne pas rester coucher. D’ailleurs Mapirle a toujours trouvé navrante la pensée fort certaine que s’il vit jusque 90 ans il en aura passé +/- 30 à dormir.

Mapirle sort se dirige vers le port. Le port de Lipari la nuit


Acte 2 : La rencontre

Mapirle marche dans un Lipari endormi. S’arrête devant le port. S’assoie part terre, regarde ce monde. Un gars vient vers lui. A partir de là va s’enclencher une discussion dans un sabyre italo-anglo-espagnol. Pour votre confort j’assurerai la traduction asimultanée en français

Donc un gars s’avance vers mapirle.

Mauro : T’as pas une clope ?

Mapirle : Bien sûr (une joute inopinée lui en avait fait acheter la veille).

Mauro : Que fais-tu là ?

Mapirle : Je regarde le monde, je regarde ce monde, je regarde ces pêcheurs qui travaillent, je trouve que c’est plein de vie. Je vais devoir partir.

Mauro : Moi j’habite ici, sur l’Ile. Je suis peintre l’hiver, voiturier l’été. Cela fait 5 ans. Tu habites où ?

Mapirle : Bruxelles en Belgique (Parfois il faut simplifier).

Mauro : C’est bien là-bas ?

Mapirle : C’est là qu’est ma vie, j’y retourne.

Mauro : On irait pas marcher ?

Mapirle : Ca roule

Acte 3 : Déambulations nocturnes

Ils déambulent, d’abord un aller retour sur la rue principale direction le petit port de pêche. Mauro parle de sa femme qui visiblement lui pose problème de sa belle famille qui tout aussi visiblement lui pose problème. De sa jeunesse en Argentine où il se rappelle d’avoir rencontre deux jeunes belges très sympa. De son travail de vacher en Pentagonie, Mapirle évite de lui parler de Florent Pagny. Mapirle écoute, parle peu. Il ressent toute la solitude que Mauro lui explique et détaille. Mapirle pense à l’étranger de Camus et se dit : « Ca y’est je le tiens l’étranger de Camus, c’est un italo-argentin exilé en Sicile »

Mauro : On continuerait pas de marcher, c’est sympa de parler. Il me propose de s’engager dans les petites ruelles lipariennes.

Mapirle : (méfiant, (rattrapé par ses arrières fonds bourgeois bohèmes) se demande si c’est vraiment prudent. Il toise son Mauro et se dit – présomptueux - en cas de problème cela devrait aller) On y va !

Et ils s’engagent dans le dédale des ruelles de Lipari.

Mapirle parle alors de ce qu’il fait ici, de sa sœur (depuis 2 heures) sicilienne (depuis 2 jours) blonde (depuis toujours). Et cela discute et cela marche et cela fume. Et cela discute et cela fume. Une cohorte de chiens errants vient chercher ses caresses.

Le temps avance, Mapirle doit aller préparer ses bagages, s’assurer que sa sœur à la blondeur sicilienne va en faire de même. Mapirle propose à Mauro de se retrouver vers 6 heures 45 pour prendre un dernier petit café liparien avant le départ.


Acte 4 : Retrouvailles au Café

6 heures 45
Surprise, bonne surprise Mauro est là, franches accolades.
C’est la fin, la photo de groupe du duo de sans sommeil étoilés
Dans 30 minutes il ne se verront plus jamais. Ca les rend triste. Mais Mauro sait que Mapirle existe. Mapirle sait que Mauro existe. Cela rend le monde de chacun de ces 2 là un peu plus beau.

Dieu que Mapirle veut soigner cette capacité de rencontre dans sa vie !
Pouvoir éclater les cadres et construire un être avec
Un être avec porteur de sens, vibrant
Jusqu’au creux de trois heures d’une nuit blanche sicilienne.
Dans l’aube d’un retour en Belgique synonyme de décompensation
Vivre l’instant c’est plus facile quand il n’y a pas de lendemain.





Credit photo della mia sorella :
Grazie mille

vendredi, mai 12, 2006

On nous cache tout, on nous dit rien

Intercommunale : forme juridique (essentiellement wallonne), au fonctionnement opaque, gérée par le pouvoir politique (essentiellement PS) sans contrôle démocratique.

L'émission "Questions à la Une" sur la RTBF vient de révéler les pratiques opaques d'un échevin wallon (M. Cariat) via son intercommunale (l'ICDI)

Réactions de Philippe Courrard, Ministre de tutelle "Beaucoup d'entre nous, dont moi, n'ont pas vu l'émission parce qu'ils préparaient le gouvernement. Ce qu'on nous en a rapporté est choquant et le ministre de tutelle va faire examiner la situation".

Philippe, c'est pas à la télévision que tu aurais dû apprendre cela, c'est en mettant en place des structures de contrôles indépendantes, qui auraient pu t'apprendre ce que tu savais (comme tous les carolos)... depuis des lustres.

Réactions d'Elio Di Rupo, Ministre Président et Président du PS francophone "On ne peut pas douter un seul instant de la détermination du gouvernement. Les choses doivent se passer dans la transparence et dans le respect des règles de bonne gouvernance. Si des sanctions doivent être prises, elles seront prises". Elio Di Rupo avait d'abord précisé un peu plus tôt que "M. Cariat était une personne en fin de carrière qui sera hors du circuit politique dans quelques mois".

Elio Di Rupo fait avec ses barons comme avec les bons vins : il les laisse viellir.
Pensez-vous qu'il croit vraiment que c'est ainsi qu'ils vont se bonifier ?

Mais ne nous énervons et laissons Jacques Dutronc nous mener en week-end tandis que d'autres nous mènent en bateau !

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Adam avait-il un nombril?
On nous cache tout on nous dit rien
Socrate a-t-il bu sa cigüe?
L'aventure est-elle au coin de la rue?
On nous cache tout on nous dit rien
La vérité sur Dagobert
Quel était son manager?

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

La vérité sur La Palice
Quand c'est rugueux c'est pas lisse
On nous cache tout on nous dit rien
Et l'affaire du masque de fer
Est-ce que Louis Quatorze était son frère?
On nous cache tout on nous dit rien
La vérité sur l'Obélisque
A-t-il été déclaré au fisc?

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Savoir pourquoi Napoléon
Mettait la main dans son giron
On nous cache tout on nous dit rien
L'affaire trucmuche et l'affaire machin
Dont on ne retrouve pas l'assassin
On nous cache tout on nous dit rien
On nous cache-cache et cache-tampon
Colin-maillard et tartempion
Ce sont les rois de l'information

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

jeudi, mai 11, 2006

Christine en huit étapes

Christine c’est une rencontre qui date de septembre 2004 à Namur. J’arrive – très en retard - à une réunion de lancement d’une formation, le genre :
«étudiants-dites-nous-qui-vous-êtes
ou encore
Prof.-dites-nous-à-quelle-sauce-vous-allez-nous-manger».

Lors du petit verre à vocation tissage de lien de fin de réunion, je rencontre Christine qui cherchait une voiture pour rentrer sur Bruxelles. Je lui dis que pour moi c’est possible mais qu’alors j’en profiterai pour commencer mon cours dans la voiture (je suis vachement drôle comme professeur). Là, elle trouve quand même la place pour me dire qu’elle n’est étudiante mais prof ! Aïe la gaffe. Mais Christine n’est pas rancunière. Depuis cette prise de contact foireuse, depuis ce trajet jubilatoire de la rue de l’Arsenal (Namur) à la rue du Trône (Bruxelles) les structures dissipatives de nos vies ont l’occasion de dépasser le caractère aléatoire, imprévisible et irréversibles de leurs trajectoires pour créer de la nécessité réciproque. En clair, une chouette rencontre.

Décodage géographico-gustatif :

Etape 1 : Le goupil le Fol, le Falstaff (Bruxelles Centre)

Déjà l’ordre est bizarre. L’ordre est souvent l’inverse d’abord le resto ensuite le Goupil le Fol. Le goupil le fol, ses vieux fauteuils décrépis, ses vins de fruit, ses vielles musiques françaises : Léo Ferré y tient une place de choix, un soir j’ai même pu dégusté l’intégralité de et Basta ! C’est au Goupil le Fol que Christine m’a parlé avec une fougue détonante de l’influence de Kant dans l’œuvre de Kundera. J’ai pas tout compris mais cela m’a marqué.

Le falstaff dans la foulée, Brasserie à côté de la Bourse, géré par des français. On est arrivé tard c’était la carte réduite. Nous étions les derniers ont a fait la fermeture. Je me souviens des rires avec les serveurs et d’y avoir trouvé une convivialité qui fait souvent défaut à ce lieu.

Etape 2 : Le petit Village, 87 rue Froissart (Bruxelles quartier européen)

Je connais un peu le patron Kader. C’est un petit resto qui a une âmes, on va choisir ses plats dans la cuisine. Un écrin tunisien dans un quartier aseptisé.

Etape 3 : Le Charlot (Bruxelles quartier européen)

Espèce de brasserie pour eurocrates, à mon sens à oublier très vite.

Etape 4 : Le mont Liban (Bruxelles quartier Louise)

Le mont Liban, c’est le mont Liban. Mon Nirvana, la nourriture, le cadre, la danseuse du ventre (le week end), la carrure du patron (qui a des avant-bras plus gros que mes cuisses). Je me souviens rarement ce qui s’y est dit mais j’y suis toujours bien. Ce qui est sûr c’est que celui qui n’a pas mangé avec Mapirle au Mont Liban ne connaît pas vraiment Mapirle.

Etape 5 : Le Palais d’Edgmont

Et oui, le palais d’Edgmont, ce temple de la diplomatie belge. Christine était au travail, peu disponible. Acquis de la soirée :

1 – J’ai revu Charles Ferdinand un des mes anciens prof.

2 - une papotte avec un polonais qui avait bien connu Kieslowski.


Etape 6 : Easy Tempo : (Bruxelles, rue Haute)

Cuisine italienne soignée. Evitez la salle du fond, choisissez plutôt les tables en face de la cuisine vous profiterez mieux de l’ambiance. Les légumes y sont particulièrement bien préparés. La soirée s’est terminée dans un bar flamand (Christine est flamandophile. En bonne fille de l’Est (Colmar) elle a de la méthode : elle prendra la nationalité belge une fois qu’elle sera parfaite bilingue !).


Etape 7 : Le Ming Dynasty (Oude Markt 9-10 à Leuven)

Bon moi les chinois j’avoue n’y comprendre guère. Qui plus est, ma vie elle même était en train de devenir chinoise :

- c’était l’été mais il pleuvait averse,

- ma compagne s’engageait gaillardement vers de nouveaux enchantements,

- je changeais de boulot

Pas un bon souvenir question menu j’ai mangé des trucs dont ni le nom sur la carte ni le goût ne m’ont permis de me rendre compte de ce que c’était.

Etape 8 : L’Amusoir (Centre de Waterloo)

Et bien, c’était hier soir. Une Christine en pleine forme et un Mapirle au milieu de son épuisement du moment. Dos de Cabillaud, Sancerre, crème brûlée. Cuisine soignée. Faune typique du Brabant Wallon, même le gouverneur était là.

Huit étapes, autant de moments pour dire sa vie, écouté, être écouté, connaître l’autre, créer du lien. Savoureuse rencontre qui a cependant ses limites. Malgré mes admonestations, revendications et mises en garde, Christine m’a semblé hier soir structurellement décidée à se couper les cheveux. Cela risque même de se passer aujourd’hui. Alors voilà une photo in memoriam :


mardi, mai 09, 2006

Hell's Bells

Ce matin, humeur ravageuse.
Ce doit être les cheveux qui poussent.

Mon état vibratoire, très proche de :

Hell's Bells

I'm rolling thunder, pourin rain
I'm comin' on like a hurricane
White lightning's flashing across the sky

You're only young but you're gonna die

I won't take no prisoners, won't spare no lives
Nobody's putting up a fight
i got my bell, I'm gonna take you to hell
I'm gonna get ya, Satan get ya

CHORUS:
Hell's Bells
Yeah, Hell's Bells
You got me ringing Hell's Bells
My temperature's high, Hell's Bells

I'll give you that sensation up and down your spine
If you're into evil you're a friend of mine
See the white light flashing as I split the night
'Cause if good's on the left, then I'm stickin' to the right

I won't take no prisoners, won't spare no lives
Nobody's puttin' up a fight
Got my bell, I'm gonna take you to hell

I'm gonna get ya, Satan get you

CHORUS

yeow
Hell's Bells, satans comin to you
Hell's Bells, he's ringing them now
Hell's Bells, the temperature is high
Hell's Bells, across the sky
Hell's Bells, they're takin' you down
Hell's Bells, they're draggin' you under,
Hell's Bells, gonna split the night
Hell's Bells, that's no way to fight, yeah

Ow, ow, ow, ow
Yeah, that's it
hells bells

ACDC

lundi, mai 08, 2006

Le Ferré de mai... les anarchistes

Les anarchistes

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart Espagnols allez savoir pourquoi
Faut croire qu'en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes

Ils ont tout ramassé
Des beignes et des pavés
Ils ont gueulé si fort
Qu'ils peuv'nt gueuler encore
Ils ont le cœur devant
Et leurs rêves au mitan
Et puis l'âme toute rongée
Par des foutues idées

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
La plupart fils de rien ou bien fils de si peu
Qu'on ne les voit jamais que lorsqu'on a peur d'eux
Les anarchistes

Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pour quoi ?
Avec l'amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l'air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu'ils peuvent frapper encor

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et s'il faut commencer par les coups d'pied au cul
Faudrait pas oublier qu'ça descend dans la rue
Les anarchistes

Ils ont un drapeau noir
En berne sur l'Espoir
Et la mélancolie
Pour traîner dans la vie
Des couteaux pour trancher
Le pain de l'Amitié
Et des armes rouillées
Pour ne pas oublier

Qu'y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et qu'ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous
Joyeux, et c'est pour ça qu'ils sont toujours debout
Les anarchistes


Léo Ferré


mercredi, mai 03, 2006

Rythmes essentiels

La vie de Mapirle est faite de rythmes.

Des rythmes réguliers souvent (par exemple le matin pour être à l'heure à l'école, il faut que la voiture démarre à 8:19).

Le rythme des astres, Mapirle aime beaucoup aussi...
Par exemple Mapirle attend avec impatience 2061 pour retrouver la comète de Halley. Dans le même temps, depuis le 11 août 1999 à Reims, Mapirle attend 2090 pour la prochaine eclipse solaire totale visible par ici.

Il n'y a pas photos. Les mois qui viennent vont proposer une séquence, un enchaînement qu'il n'est possible de rencontrer qu'une fois tous les 4 ans. Pour vous, cette séquence ne veut peut être rien dire du tout mais pour Mapirle cela veut dire beaucoup. Chaque 4 ans que Dieu fait, la fin du printemps et le début de l'été Mapirle vibre pour :

Du 28 mai 06 au 11 juin 06 : Roland Garros
Du 9 juin 06 au 9 juillet 06: La coupe du monde de Football
Du 01 juillet au 23 juillet : Le tour de France


Pour honorer dignement ces événements, Mapirle a décidé de renouer avec les jeux concours.

Dans les commentaires de ce billet, Mapirle vous invite donc à répondre aux 4 questions qui suivent :
1 - Qui va gagner Roland Garros féminin ?
2 - Qui va gagner Roland Carros masculin ?
3 - Qui va gagner la coupe du monde ?
4 - Qui va gagner le Tour de France ?

Jeux concours sans obligation de lecture régulière ni même sporadique de ce blog. Les réponses doivent être déposées dans les commentaires à ce billet. Il n'y a qu'un seul gagnant : celui qui aura donné les 4 bonnes réponses le premier (date des commentaires à ce billet faisant foi). Le vainqueur sera récompensé par une invitation au Mont Liban (Gastronomie libanaise) à Bruxelles avec Mapirle bien sûr ! Les femmes peuvent participer mais Mapirle a peu d'espoir. La proclamation des résultats aura lieu le lundi qui suivra l'arrivée des cyclistes sur les champs Elysées.

Bonne Chance !

lundi, mai 01, 2006

Dissolved girl

Dissolved girl

Shame, such a shame
I think I kind of lost myself again
Day, yesterday
Really should be leaving but I stay

Say, say my name
I need a little love to ease the pain
I need a little love to ease the pain
It's easy to remember when it came

'Cause it feels like I've been
I've been here before
You are not my savior
But I still don't go

Feels like something
That I've done before
I could fake it
But I still want more

Fade, made to fade
Passion's overrated anyway
Say, say my name
I need a little love to ease the pain
I need a little love to ease the pain
It's easy to remember when it came

'Cause it feels like I've been
I've been here before
You are not my savior
But I still don't go, oh

I feel live something
That I've done before
I could fake it
But I still want more, oh.

(Vowles, Del naja, Marshall, Sara Jay, Schwartz)
Massive Attack (Mezzanine)
Ici c'est Sara Jay qui chante

Spéciale dédicace à Vero et à sa Mezzanine
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