mardi, novembre 07, 2006
mercredi, juillet 19, 2006
Blanche
Blanche un prénom que j'aime beaucoup. Un vieux prénom qu'on rencontre parfois encore dans les campagnes.
J'ai un souvenir très précis d'une Blanche amie de ma grand mère, je l'aimais beaucoup.
Donc, j'ai rencontré cette petite, et j'ai pensé directement à cette chansson de Pierre Perret...
Directement je demande à sa mère si elle connaît cette chanson. J'étais a priori convaincu être le seul à encore écouter du Pierre Perret. Et bien non, elle me répond oh surprise que oui... Elle connait très bien la chanson.
Mais vous lecteurs de Mapirle Unlimited, vous êtes assez grands pour jugez par vous mêle, voici Blanche par Pierre Perret, c'est l'une de mes chansons préférées de l'ami Perret :
Blanche
Voici exactement voici messieurs mesdames
Comment l'amour creva mon horizon sans joie
Elle s'appelait Blanche et c'était une flamme
Mais oserai-je un jour chanter ce refrain-là
En entrant dans le lit je l'ai sentie nerveuse
Sur le drap de couleur sa chair devint rosée
Sa peau me criait vient et sa bouche fiévreuse
Murmurait pas encore refusant mes baisers
Blanche oh ma Blanche
Sauvage au rouge cœur
La courbe de tes hanches
Je m'en souviens par cœur
Blanche était un volcan c'était plus qu'une flamme
Un brasier que nul homme n'avait pu allumer
Moi j'ignorais ses dons je ne sais rien des femmes
Et je n'ai su qu'après que j'étais le premier
Que ma plume aille droit s'il faut que je l'écrive
Tandis que ses seins ronds échappaient à mes mains
Que ses cuisses fuyaient comme deux truites vives
Moi fou déconcerté je n'y comprenais rien
Blanche oh ma Blanche
Ton regard suppliant
D'animal pris au piège
Je le revois souvent
Je me suis fait pêcheur pour attraper ces truites
Je me suis fait sculpteur pour mouler ses seins blancs
J'ai dû lutter des heures avec cette petite
Furie qui aiguisait sur moi ses jeunes dents
J'ai chevauché ainsi ma plus belle pouliche
Alors que je traînais mon ennui dans Paris
Je cherche en vain depuis cette orchidée de riche
Qui dans ma pauvre chambre un beau soir a fleuri
Blanche oh ma Blanche
Sauvage au rouge cœur
Le piment de tes lèvres
Est resté en mon cœur
Dormir dehors
Le problème avec Mapirle c'est qu'il ne fait pas que penser.
Dans la vie on peut théoriser dire ce qu'on veut voudrait ce à quoi on aspire.
Mapirle lui, n'aime pas vouloir sans pouvoir.
Mapirle lui, n'aime pas penser sans mettre en oeuvre.
Mapirle lui, n'aime pas vouloir sans tester, sans goûter.
Sa psy la bien compris, elle lui dit souvent "Monsieur Bernard, j'ai rien à vous dire avant... de toutes façons vous avez besoin d'expérimenter par vous même pour faire un avis. Si vous n'expérimentez pas, vous n'avez pas l'impression de pouvoir connaître"
Pas de connaissance sans expérience.
C'est une radicalité qui rend parfois Mapirle difficile à côtoyer.
Donc je disais que Mapirle se rappelle ses envies de dormir dehors estival.
Alors il met en œuvre un processus de recherche-action : 3 jardins apparaissent à ces yeux :
1 - Jardin de Wayaux qu'il loue jusque fin août, dans la jungle de sa vie Mapirle l'a laissé en friches, c'est effectivement une jungle...
2 - Jardin d'Heppignies qu'il achète fin août, il a les clefs, mais Mapirle n'a pas encore pris le temps d'opérer un aménagement minimal
3 - Jardin de Marbisoux qu'il a quitté l'automne dernier. Dans la jungle de sa vie Mapirle est atterré de se rendre que ce deuil là est loin d'être consommé.
Bon donc pas de jardin, va pour une forêt et là, c'est celle que frôle la N5 entre Waterloo et Charleroi qui s'impose : celle de Villers-la-Ville.
Errance nocturne, laisser descendre,
Se laisser gagner par la fatigue
Rencontrer les vibrations du sommeil
Réveil, à l'aube de l'aube,
Voir le soleil se lever.
Mapirle est dans l'expérience.
Finalement repenser à cette chanson un peu naïve de Daran
Faire semblant d'obéir
Au mensonge millionnaire, cuisine équipée
Je ne crois pas aux images
À l'imposture du langage
Et à l'émotion mercenaire
Du papier glacé
Je préfère dormir dehors
Je préfère dormir dehors
Dormir dehors
Tout va bien
Sauf que tout va mal
L'illusion est totale
La routine nous caresse, cuisine équipée
Je ne suis pas assez triste
Pour voir mes yeux et mes cicatrices
Se refermer sans aller voir de l'autre côté
L'amour n'est rien
S'il est pris au piège
L'amour s'éteint
Quand les gens se taisent
Daran
mardi, juillet 18, 2006
Pirouettes cacahuètes
Il était un petit homme
Pirouettes Cacahuètes
Il était un petit homme
Curieux papa Mapirle
Curieux papa de Mathèsim
Le brabant wallon et ses faussetés
En septembre il a quitté
Sa bourgeoise il a laissé
Emportant les cacahouètes
Et lui laissant les pirouettes
Et lui laissant les pirouettes
La Picnic a tout emporté
Pirouettes Cacahuètes
Y’a que les regrets qui sont restés.
Y’a que les regrets qui sont restés.
Une année ils sont restés
Dans leur nouveau nid hennuyer
Le loup, sa meute ça c’est parfait
Le loup, sa meute ça c’est parfait
La Picnic les a lâché
Pirouettes cacahuètes
Et la Kangoo a déboulé
Son rouge bordeaux a fait jaser.
Puis juin est arrivé
Pirouettes Cacahuètes
Une année s’est écoulée
Pirouettes Cacahuètes
3 petits soldats tous diplômés
Curieux papa les regarde fier
Même Artaban peut s’rabiller
Même Artaban peut s’rabiller
En un an tout a changé
Boulot, Bourgeoise, Maison, Voiture
Mais pour Papa Mapirle
Rien n’a changé :
Tracer sa route c’est louvoyer,
Trouver sa route c’est louvoyer.
Cette histoire est terminée
Pirouettes cacahuètes
Mesdames, Messieurs, applaudissez
Mesdames, Messieurs, applaudissez
lundi, juillet 17, 2006
Charleroi
Dans l'herbe noire
Les Kobolds vont.
Le vent profond
Pleure, on veut croire.
Quoi donc se sent ?
L'avoine siffle.
Un buisson gifle
L'oeil au passant.
Plutôt des bouges
Que des maisons.
Quels horizons
De forges rouges !
On sent donc quoi ?
Des gares tonnent,
Les yeux s'étonnent,
Où Charleroi ?
Parfums sinistres !
Qu'est-ce que c'est?
Quoi bruissait
Comme des sistres?
Sites brutaux !
Oh ! votre haleine,
Sueur humaine,
Cris des métaux !
Dans l'herbe noire
Les Kobolds vont.
Le vent profond
Pleure, on veut croire.
Paul Verlaine.
Rien de tel qu'un petit Verlaine pour fêter le retour de Mapirle à Charleroi.
vendredi, juillet 14, 2006
samedi, juillet 08, 2006
Enfant du beau temps
René Char
Mapirle a envie de vacances d'enfance !
vendredi, juillet 07, 2006
Tribute to Marseille come back
Voici une partie de ce foule après les émotions du match...
Manque notamment Marc qui prend les photos et qui s'est vu décerné ce soir là le titre envié de fournisseur officiel d'illustrations sur Mapirle Unlimited.
Double victoire pour la France mercredi soir dernier, car outre la qualification pour la finale, la France a vu émerger ce soir là son nouveau Zidane.
Sinon Mapirle part demain soir en vacances (à Marseille) pour une semaine. A bientôt donc !
Il vous laisse sur un nouveau jeu concours... Qui est le nouveau Zidane ? (Certains indices se trouvent dans ce billet) Récompense... Un mont Liban... Peuchêre
jeudi, juillet 06, 2006
Empire des lumières
Je repense à ce momoent d'avril. Nous remontions de la Sambre, direction Il Pescarese à Charleroi (une des cantines préférée de Mapirle).
La lumière était entre chien et loup (quelle étrange expression !). Nous étions sous l'empire des lumières comme sur le tableau de Magritte.
Bien ensemble, bien à trois, une bonne table rieuse, sans gravité : magies des instants. Vivre l'empire des lumières. Se laisser éclairer.
mardi, juillet 04, 2006
Mes prisons
de sublimes inquiétudes
à mes moments perdus
j’me fais du souci pour le prince
j’me fais du souci pour le maton
j’me fais du souci pour le prince
j’me fais du souci pour le maton
Mes prisons sont des femelles
à tromper ma vigilance
des fois c’est tendre
des fois y a mutinerie
rendez-vous sur la lande
à l'endroit où l’on s’est épris
les gens sont des légendes
mais leurs âmes prennent le maquis
dans les herbes folles
tu peux courir
c’est pas un jeu
Mes prisons s’évanouissent
lorsque ta peau m’appelle
à mes moments perdus
j’me fais du souci pour le prince
j’me fais du souci pour le maton
j’me fais du souci pour le prince
Mes prisons sont des ruelles
des cris des rituels
des fois je prie
des fois j’me réfugie
rendez-vous sur la lande
et qu’enfin cesse l’hallali
qu’on me presse une orange
de ma peine je ferai mon lit
dans les herbes folles
tu peux courir
pour des aveux
non-lieu, non-lieu
Alain Bashung
Mes prisons
lundi, juillet 03, 2006
Tribute to Marseille
Cela fait quelques semaines que Marpirle a organisé son retour à Marseille, son pastis, ses sardines, son quai des belges... Mapirle y sera dimanche matin qui vient.
Mapirle ne s'était pas rendu compte que Dimanche soir qui arrive c'est la finale de la coupe du monde. Mapirle - très fort - (mais néanmoins toujours plein du sens des réalités) n'avait pas anticipé non plus que la France pouvait jouer la finale de la coupe du monde ce dimanche qui vient.
Mapirle se dit ce matin que ce serait quand même pas mal d'assiter à une finale de la coupe du monde en face du quai des belges dans le bar de l'OM sous la photo de Raymond Goethaels.
Cela passe par une victoire de la France mercredi 21 heures face au Portugal.
Mapirle sait aussi que la chance cela se provoque. Il invite donc la blogosphère entière à venir soutenir chez lui à Wayaux l'équipe de France en route vers une finale inespérée.
Donc :
Quand ? Mercredi 20 heures
Où ? Wayaux, autouroute Mons Liège, Sortie Genappe, prendre la nationale 5 direction Genappe et prendre la route à droite en face du Bar Victoria. Flèchage suivra.
Comment ? Sur base des contributions volontairement spontanées de chacun : Pastis, Sardines, Brochette.
Modalités de réservations : Postez un commentaire à ce billet.
A travers Mapirle, c'est la France entière qui vous remercie !
samedi, juillet 01, 2006
Etre Ange / Etre Ane
c'est étrange
dit l'ange
Etre âne
c'est étrâne
dit l'âne
Cela ne veut rien dire
dit l'ange en haussant les ailes
Pourtant
si étrange veut dire quelque chose
étrâne est plus étrange qu'étrange
dit l'âne
Etrange est
dit l'ange en tapant des pieds
Etranger vous-même
dit l'âne
Et il s'envole.
Jacques Prévert, Fatras
samedi, juin 24, 2006
jeudi, juin 22, 2006
ZZ (2)
Une ascension, un sommet, une descente.
Castellane, Saint Denis, Cologne
Beaucoup de vies peuvent se lire comme cela.
L’ascension, le sommet, la descente.
Souvent on profite à fond du point culminant, mais on ne décode pas vraiment ce que l’on vit.
On ne se rend compte du caractère culminant de ce moment que quelques années plus tard.
Quand on est franchement engagé dans la descente.
Pour Zinedine il y a eu ce point culminant, cette nuit de Juillet 98,
Deux coups de tête...
Zinedine culminait jusque sur l’Arc de Triomphe.
Pour Zinedine, il n’y aura pas de descente.
Saint Zinedine ?... Non
Non c’est mec du monde d’aujourd’hui.
Il a très probablement usé de produits interdits.
Il est capable de péter un câble sur un saoudien ou sur coréen.
Il joue dans le système de l’argent indécent, il s’en sert.
Beaucoup de requins/vautours qui l’entourent se servent aussi
Zinedine hors format ?... Oui !
Ce moment surréaliste où des voix lui auraient soufflé de revenir en Equipe de France.
Jusqu’il y a peu Zinedine s’affichait hors format sur une corniche à Marseille.
Récemment elle s’est déchirée. Un peu comme le rideau du temple en l’an zéro.
Sur le terrain, même en moins vite, même moins fort, même vieilli…
Il reste l’homme qui a des pinceaux à la place des pieds.
Ce vendredi soir à Cologne, il ne sera pas là.
Pourtant ce sera pour lui soit une extrême onction soit une résurrection...
Peu importe à Mapirle
Depuis bientôt 8 ans ZZ n’a plus rien à prouver,
ZZ n’a plus rien à gagner, depuis 8 ans, il est Zinedine Zidane.
Ce vendredi soir, sa vie de footballeur professionnel va peut-être le fuir
Rien de grave, il sera Zinedine Zidane à n’en plus finir.
ZZ (1)
Pour des héros ordinaires,
De place à des courants d'air
Qui feraient tourner la terre,
Le médiocre fait l'école
Au quart d'heure d'Andy Warhol,
Faut-il jouer à la guerre
Pour devenir un symbole...
{Refrain:}
Allez Zinédine
Comme quoi les hommes rêves encore,
Allez Zinédine
Comme quoi tout espoir n'est pas mort,
Tant de visages qu'on éclaire
Pour des héros éphémères,
Le tien Place des Étoiles
Brille pour nous ouvrir le bal,
Pour qu'il prenne son envol
Le monde a besoin d'idoles,
Loin des haines qu'on étale
Et des affiches qu'on colle,
Et qu'on décolle
{au Refrain}
Allez Zinédine
Comme quoi l'amour n'est pas fini,
Allez Zinédine
A quoi peut tenir une vie
Allez Zinédine
Comme quoi les hommes n'ont pas tort
Allez Zinédine
Comme quoi l'amour est le plus fort
Allez Zinédine
Comme quoi rêver nous donne envie
Allez Zinédine
Comme quoi tout espoir est permis
Pascal Obispo
mardi, juin 20, 2006
Nanou
Parfois il va chercher, parfois il laisse venir.
Mapirle connaît ces rencontres qui débarquent dans sa vie. Elles enchantent sa vie sur la durée.
Certaines - est-ce le fait du hasard ? - viennent vous chercher et marquent un passage dans sa vie. Mapirle les appelle passeurs.
Mapirle connaît aussi ces rencontres avec qui on aurait dû garder une distance « convenable », qui n’auraient jamais dû rentrer dans l’intimité de son être mais qui un jour y ont accès, qui s’y donnent l’accès.
Nanou est de ces rencontres là.
Mapirle a passé une soirée avec Nanou la semaine dernière.
La campagne, une terrasse, des amis, Nanou et JM, un apéro pastis, des cigares qui sortent quand la nuit se décide finalement à tomber. Cela sentait bon l’été ! Comme un oasis au milieu d’un mois de juin compliqué.
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Nanou rétroactes
Nanou est une amie d’enfance de mon ex-belle mère.
J’ai dû la rencontrer vers l’âge de 16 ans.
A l’âge de 29, alors que j’étais au sommet de mon image extérieure, de père/mari/gendre idéal... Mais complètement coupé de moi même, au fontd du trou. Elle est venue à la maison un dimanche matin à Lodelinsart. Je me souviens très bien de cette journée. Elle m’a sorti de ma léthargie, littéralement de mon lit. On est allés marcher à l’abbaye d’Aulne, on a mangé au Bief du moulin on est allé voir sa mère à Thuin.
Elle m’a écouté. Elle m’a entendu dire mon mal être. Ma difficulté à assumer ce que ma vie était devenue, la place que j’avais perdu dans ma vie. Elle m’a dit « Fred tu dois faire quelque chose, pour ceux qui t’entourent, pour tes enfants tu dois faire quelque chose ». Je lui ai demandé de me conduire à l’hôpital. Je ne suis plus jamais rentré à Lodelinsart.
Cinq semaines je quittais l’hôpital, le juge de Paix allait prononcer la séparation, j’habitais Bruxelles seul.
On est pourtant fort différents, je crois que je ne l’aurais pas supporté comme mère. Nanou est entière, on sait vite et fort ce qu’elle pense. Elle n’a rien provoqué dans ma vie, elle m’a juste accompagné dans ce que j’avais à vivre. Accompagner, cela vient de « partager le pain avec ». C’est exactement cela.
Ma vie me rassure quand elle trouve la place pour cela.
Voilà nanou, vous constatez photo à l'appui qu'elle a au moins un point commun avec Mapirle, elle boit le pastis sans eau, juste avec quelques glaçons ! ! !
vendredi, juin 16, 2006
Loi de Pareto
Cela se traduit par 80 % de notre énergie est consacrée à la gestion de 20 % de la globalité du problème.
Dans mon métier de professeur cela se traduit par 20 % des étudiants me demandent 80% de mon énergie et donc en conquésence que 80 % de mes étudiants ne me demandent que 20% de mon énergie.
Une lecture de cela pourrait être que c'est le détail qui tue.
Moi je dis plutôt que c'est quand même chouette d'essayer d'avancer ensemble au pas du plus lent... C'est une belle définition de la promotion sociale... mais cela bouffe de l'énergie.
lundi, juin 12, 2006
Journée de travail
10 h 30 - 12 h 30 : Au bureau parce qu'il faut bien y être de temps en temps pour relever ses mails.
13 h - 14 h : Snack made in US pour accompagner un de mes projets préférés.
15 h - 16 heures 30 : Terrasse place des Mayeurs pour finaliser un Travail de Fin D'étude concernant un centre social en Lombardie.
J'ai quand même du mal à croire que travail vienne de tripalium !
16 h 30 - 16 h 40 : je dépose ce billet sur mon blog
16 heures 40... Je cours chercher mes petits bouts !
Salut !
samedi, juin 10, 2006
20 - 36 - 50
Cette semaine Mapirle s'est arrêté vraiment une semaine.
Une semaine de vacances dont 2 jours de rage de dents.
J'ai senti mes 36 ans cette semaine !
36 ans c'est surtout l'âge pivot. On est plus proche de 50 ans que de 20 ans.
Changement de génération.
Mapirle n'est pas d'accord, pas d'accord du tout
Je ne suis pas d'accord, mais d'accord du tout non plus .
Pourtant les chiffres sont là ! A 36 ans on est plus proche de 50 que de 20 ans !
Cold Play mais grosses chaleurs
Ces deux dernières semaines sacrément chargées.
Foutu mois de juin quand on est :
- papa hébergeur de 3 gosses,
- prof,
- engagé dans divers projets en pleine germination post montée de sève.
Roland Garros est fini demain, j'ai presque rien vu.
La coupe du monde a démarré hier encore rien vu.
Mauvais signes !
Je veux aller vers cette musique !
C'est Coldplay
Oh brother I can't, I can't get through
I've been trying hard to reach you,
cause I don't know what to do
Oh brother I can't believe it's true
I'm so scared about the future and I wanna talk to you
Oh I wanna talk to you
You can take a picture of something you see
In the future where will I be?
You can climb a ladder up to the sun
Or write a song nobody has sung
Or do something that's never been done
Are you lost or incomplete?
Do you feel like a puzzle, you can't find your missing piece?
Tell me how do you feel?
Well I feel like they're talking in a language I don't speak
And they're talking it to me
So you take a picture of something you see
In the future where will I be?
You can climb a ladder up to the sun
Or a write a song nobody has sung
Or do something that's never been done
Do something that's never been done
So you don't know were you're going, and you wanna talk
And you feel like you're going where you've been before
You tell anyone who'll listen but you feel ignored
Nothing's really making any sense at all
Let's talk, let's ta-a-alk
Let's talk, let's ta-a-alk
mardi, juin 06, 2006
Phrase mythique !
De 17 ans à 29 ans, je l'ai entendue ou devinée une fois par semaine sur base d'une adhésion pleine et entière carrément volontaire.
Aujourd'hui je suis beaucoup moins exposé à cette phrase. Je l'entends à l'accosion d'un mariage, d'un baptême, d'une communion (ah ce joli mois de mai et ces communiants en robe blanche !).
Aujourd'hui je trouve la trouve toujours aussi juste, une sorte de vision incarnée de la rencontre imprégnée de transcendance.
Cette phrase c'est :
"Comme cette eau se mêle au vin dans le sacrement de l'alliance puissions nous être uni à la divinité de celui qui a pris notre humanité"
Mapirle adore cette phrase !
dimanche, juin 04, 2006
Zones humides
Elles sont là dans ma vie
Elles ont toujours été là
Longtemps elles ont été niées
La première femme de ma vie me le disait
Un homme ne pleure pas, ne rumine pas
Je ne veux pas te voir comme cela
Tu dois être fort
Alors je pensais…
Etre fort comment ?
Fort comme papa ?
J’obéissais, j’endiguais, je transcendais
Qu’est ce que la vie nous incite à endiguer
Et cela allait, du dehors tout était parfait
En dedans cela se remplissait
Petit à petit, cela se remplissait
Zones humides
Un jour elles ont été ouragan
Elles ont tout emporté
Elles ont failli m’emporter
Elles ont inondé ma vie
La crue a été totale
Elles ont été semences
Elles ont donné naissances
Aux fleurs de ma vie d’aujourd’hui
Zones humides
Aujourd’hui elles sont là
Au creux de mon spleen, de ma mélancolie
Dans mes états cotonneux, ouateux
Elles sont haies à coccinelles
Fossés pour me cacher
Chemins de traverses pour diverger
Zones humides
Nos vies sont comme la campagne
A force de tracer des routes
Couper des haies, combler les fossés
Plus de transition, plus de décantation
Plus d’absorption, plus de fragilités
Etrangers à nos êtres
Aujourd’hui dans ma vie
Mes zones humides me rassurent
Elles me disent autrement
Je ne suis pas que ce que je fais
Je ne suis pas que ce que je vis
Je suis toujours à chercher
Je suis aussi vase et brumes
dimanche, mai 28, 2006
Silence on vibre
Je ne dis pas ces mots
Que tu veux entendre
Je mets seulement ma bouche
Sur ta bouche
Dehors cette lourde pluie
Qui m'attend
Si sombre et si dure
Il y a des moments
Où c'est mieux
De ne pas toucher
Le silence
Demain quand je pars
Je te laisse dormir
Je vole simplement
Un peu de ton odeur
Que je trouve dans tes cheveux
Que je trouve dans ton lit
Je pars sans rien dire
Dehors il y a cette lourde pluie
Qui a vu ton corps
Si pâle et si tendre
Maintenant elle essaye
De laver cette ville
Mais cette ville est beaucoup trop sale
Il y a des moments
Où c'est mieux
De ne pas toucher
Le silence
Mon silence
Stephan Eicher
Camus disait dans le mythe de Sisyphe : "le plus sûr des mutismes n'est pas se taire mais bien de parler".
J'ai eu très longtemps très peur des silences dans ma vie. Certains silences m'ont emmené loin.
Aujourd'hui cela va mieux, je commence à rencontrer les vibrations du silence.
Chut !
vendredi, mai 26, 2006
Bagdad Café Concept
Je repense à ce film. Bagdad Café. J'en ai parlé cette semaine à un mec qui m'invitait à une après midi de réflexion sur l'esprit d'entreprise. Je lui ai dit texto "Je veux bien venir à ton truc mais moi je parlerai de mise en projet type Bagdad Café. J'en ai marre que l'on fasse de la création d'entreprise du type "Dallas" où l'on mettent en avant le modèle des wonder boys et Girls espèces de battant Killers ultra-compétitif." Je crois qu'il n'a pas vraiment compris ce à quoi je faisais référence. C'est souvent comme cela quand je m'énerve.
Tentative d'explication, Bagdad Café le film :"Laissée en plan par son mari, Jasmin atterrit au Bagdad Café, motel minable entre Disneyland et Las Vegas. La patronne, Brenda, Noire tapageuse et insatisfaite, règne sur tout un petit monde de routiers et de personnages énigmatiques. Peu à peu, Jasmin se fait apprécier de tous et remet même le café à flot grâce à "Magic", une boite de magie avec laquelle elle monte des tours assistée de Brenda."
C'est cela que j'aime bien dans Badgad Café. Des trajectoires se croisent, se recontrent et se mettent en projet. Le projet n'a rien de démonstratif, c'est avant tout un être avec subtil qui se construit. En même temps on est dans l'action, le projet ensemble se construit sur la relation pas sur l'image extérieur. L'être avec s'incarne dans un faire avec, dans un construire avec.
Notez également qu'on parle peu dans Bagdad Café. A 1.000 lieux de ces bobos traceurs de lendemains pérrorant mais structurellement incapables de s'engager dans le concret et dans le respect avec d'autres.
Disons donc qu'en gestion de projet j'essaye de promouvoir le Bagdad Café Concept. Travailler dans la mise en mouvement à partir de ses aspirations et de son environnement pour mettre en oeuvre dans le concret un projet qui fasse sens d'abord à soi et même aux autres... si affinités.
lundi, mai 22, 2006
Semaine passée patchwork
Semaine passée patchwork
Simon bras cassé
Nouvelle mission lancée
Arsenal défait
Anniversaire passé
Ressentir les vides
Laisser couler ou plutôt sourdre
Recevoir une pèlerine pourpre
M’y laisser envelopper
Sentir toutes ces présences
Ces présences fidèles acquises
Les vaillantes survivances
Celles du quotidien qui s’affichent.
Croiser le noir d’une robe,
Comme l’annonce d’un deuil ?
M’y enrôler, le chahuter
Accepter mais douter…
Les vibrations à raisonner
Sont vibrations arraisonnées ?