vendredi, septembre 30, 2005
jeudi, septembre 29, 2005
Parc de Woluwe
J'ai beaucoup fréquenté ce parc quand j'étais étudiant. C'est fort symbolique pour moi d'y remettre les pieds.
Explications... Nous sommes en septembre 94. Je suis en 1° licence dans cette vénérable institution qu'est l'ICHEC. C'est l'époque du choix de mémoire.
J'avais deux idées fortement dissemblables.
La première consistait à étudier les rasions de la baisse du taux de reprise des catalogues dans les point rendez-vous catalogue de la Redoute. Cela aurait pu faire un beau petit mémoire classique ICHEC. J'avais mes entrées à la Redoute... Je serais peut être aujourd'hui en train de travailler à la stratégie marketing de La Redoute.
Ma deuxième idée se résumait dans la sentence suivante : Du mythe de l'excellence au rite de l'exclusion. Mon propos était d'analyser en quoi l'excellence en terme de gestion mettait en oeuvre des solutions prêts à porter et à penser notamment l'exclusion des apparamment moins productifs.
J'ai choisi la deuxième idée. J'ai fait ce choix à cet endroit, à l'époque il y avait des bancs. Rarement dans ma vie je n'ai eu autant l'impression de poser un choix qui aller autant conditionner ma avenir. Aujourd'hui me voilà prof en gestion de projet, dans des post-graduat d'économie sociale - toujours en train de travailler ces mêmes questions. Je suis un monstre de stabilité !
mardi, septembre 27, 2005
Defistival d'impressions
Cela s'est passé ce week end : le defistival. Lieu de fêtes et de rencontres. Volonté de se comprendre, de partager, d'être avec. Rien à revendiquer, être là et partager.
Un grand manitou, à l'énergie débordante et contagieuse, Ryhad Sallem :
Des rencon-tres/retrouvailles, Soka, Tom, Kamel, Fred Mapirle. Le plaisir de se retrouver d'être ensemble, de se toucher, de communiquer de vibrer. Avoir bon de se (re)découvrir.
Une parade dans la rue, sous la Tour Eiffel, 6.000 personnes qui disent à ces bourgeois de la rue de Suffren, regardez on est là, on ne revendique rien, on est là à notre place au milieu de rue. On fait la fête. Vous pouvez continuer à ne pas prendre en compte notre handicap, ici et maintenant la rue nous appartient.
Un ange... Zacca. Cette année le Defistival était placé sous le signe du Brésil. J'ai rencontré Zacca vendredi vers 18 heures, j'ai traversé Paris avec lui dans ma voiture. Transporté son piano. En deux heures, j'ai rencontré un autre monde, cet homme est incandescent. Fulgurance de la rencontre !
Concert : les échos râleurs. Ils sont complétement allumés, complétement fous mais comme le dit mon maître Léo Ferré : "Je ne m'arrête pas quand je vois la folie, je fais ses provisions et couche dans son lit." Les voir dans la parade était vraiment quelque chose !
Clôture à 21 heures 30 "grâce" à la préfecture de Paris qui a fait preuve de toute sa "force collaborative" !
Et moi là-dedans ?
C'est la troisième année que je viens à Paris pour le Défistival.
- Il y a 2 ans je suis venu, j'ai venu et je suis rentré en Belgique dare dare car je sentais qu'Y avait besoin de moi,
- Il y a 1 an je suis allé à Paris avec Y pour voir le defistival, on s'est posé à notre hôtel, on n'est jamais arrivé au Defistival because engueulade sur le chemin,
- cette année j'ai laissé Y bien au chaud avec XY, et j'ai pu profiter pleinement de cette fête.
Moralité : réduire la dépendance augmente la jouissance !
lundi, septembre 26, 2005
Bernard Song
Le titre c'est "Bernard Song", et moi c'est Fred Bernard. Cette chanson m'a fait du bien. Ce matin j'ai entendu mon hymne à moi...
Il est jamais bien rasé
Il est toujours fatigué
Il dit toujours oui à un bon verre de vin
Il cache souvent sa tendresse
Par pudeur ou par sagesse
Il est sûr de n'avoir jamais peur de rien
Il a toujours voulu des filles
Mais toutes celles qu'il déshabille
Ne restent jamais le lendemain matin
Mais s'il a tort, s'il a raison
C'est vraiment pas la question n'en parlons pas
Il n'a pas de frontières et il n'a même pas de pays
Et il n'est pas d'ici
Il n'a pas de père à prévenir de son départ
Il est de nulle part
Il a plusieurs clair de lune
Qui s'éteignent et qui s'allument
Il voyage dans le vide et dans le temps
Mais il est toujours prêt à rire
Pour le meilleur et pour le pire
Je crois qu'il rôde la nuit de temps en temps
Il n'a pas de vraie prison
Il ne voit que l'horizon
A travers les brumes du petit matin
Mais s'il a tort, s'il a raison
C'est vraiment pas la question, n'en parlons pas
Il n'a pas de frontières et il n'a même pas de pays
Et il n'est pas d'ici
jeudi, septembre 22, 2005
Dimitri
Dimitri, 1O ans
Dimitri, mort d'une tumeur au cerveau cette semaine
Dimitri, que l'on enterre demain matin
Au moins quand je croyais en Dieu je savais qui insulter
Aujourd'hui, face à cette mort je me sens désarmé
La mort de Dimitri est là dans toute sa violence, son obscénité.
Alors toujours la même réponse : être avec, être la demain matin avec ses parents
mardi, septembre 20, 2005
Perte de poids ?
92,4 début juillet 05
80,2 ce 20 septembre 05
Cela équivaut à une perte de +/- 15 % de ma corporéité.
Alors je vous propose un nouveau concours :
A la question qu'est ce que je vis ? Vous répondez...
Réponse 1 : Je vis une perte importante.
Réponse 2 : Ma vie s’allège drastiquement.
Merci pour vos réponses - Moi je n’y vois pas clair.
Celui ou celle qui me donne la réponse – et surtout s'il me dit pourquoi c’est la bonne réponse – gagne un resto au Mont Liban… Histoire de faire remonter mes courbes.
lundi, septembre 19, 2005
Defistival
repartez avec vos ressemblances ! »
Je vous parlais récemment Soka, le week prochain se déroule à Paris le Defistival, évènement dans lequel Soka investit énormément d'énergie depuis 3 ans.
jeudi, septembre 15, 2005
Je suis un charlot...
Dernier Resto : Le Mont Liban... Mais là c'était évident !
Dernier Café : Le Goupil le Fol... Toujours la chanson française
Dernier Bouquin offert : Une nuit à Jérusalem de Birgithe Kosovic
Dernière musique faite écouter : Rue des cascades de Yann Tiersen
Dernier Cadeau offert : la collection des DVD de Charlie Chaplin
Simon six ans
Simon 6 ans, cela commence à faire grand. Je me souviens des jours de sa naissance comme si c'était hier.
Une petite troupe d'anges ?
Métamorphose, une bande de diables. Secret de la métamorphose : j'ai crié, "pensez très fort à Madame Catherine (directrice de l'école)" avant de prendre la photo !
Chouette aprèm. Chouettes gosses !!!
mercredi, septembre 14, 2005
Cali et le dialogue ambivalent
Hier soir soir Cali m'a dit
"Tes désirs font désordre
- - - - - - - - - - - - - - - - -
Cali me dit aussi cette nuit
"J'ai si peur
lundi, septembre 12, 2005
Pour me comprendre, ambitieuse visée
Retour à Mercepolis
Cela s'est fait pour ainsi dire au pied levé. Mon prédécesseur Albert II - dit le vistulien - étant mort avec précipation entre les cuisses d'une pute anversoise un peu trop zélée. (Dieu ait son âme,... et le reste !)
Drôle de tronche pour un ambassadeur !
Son excellence a trouvé cela... excellent !
Pour suivre l'itinerrance mercépolienne c'est ici !
dimanche, septembre 11, 2005
Soka
Soka est une amie de 15 ans. On s'est d'abord croisés de loin. Je me souviens du nouvel an 1989. Après une absorption trop massive de curaçao (j'en ai plus bu depuis) j'étais en train de vomir dans la salle de bain de son mec. Nos regards se sont croisés. Elle était atterrée, à partir de là, il n'y avait plus moyen de faire pire. (Règle n° 1 : Commencer toujours par le pire).
On s'est rencontré progressivement, de découvertes en découvertes, au milieu du tumulte de nos vies. (Règle n°2 : Laisser toujours le cadre ouvert). Entre Lille, Paris, Charleroi, Marbisoux, Lennik, (Bruxelles où je n'ai pas abdiqué de la faire habiter).
Avec Soka, j'ai découvert Jodorowski, la biologie totale, le tarot, Jeff Buckley, les Beasty Boys, l'importance de prendre sa place dans son histoire, le regard du monde sur le handicap... Soka a même réussi à m'emmener à une expo de Matteuw Barney. (Règle n°3 : privilégiez l'interculturel)
Soka joue pour moi depuis des années le rôle - très ingrat et peu poétique - de bassin de décantation. Quand les questions m'assaillent (souvent !) je sais qu'elle est là. J'aime son regard sur moi. On a la faculté de trouver ensemble le même diapason énergétique. C'est vraiment cela, je ne viens pas chercher des réponses, d'abord un regard sur moi.
Je sais que ma vie me donne des passeurs, je sais me donner ces passeurs. Souvent des femmes, j'aime ce regard sur moi. Ces regards me disent "Fred je ne vais pas te sortir de là où tu es, mais j'ai confiance en toi. Dis qui tu es. Vas au bout de toi. Construire est toujours possible."
Après un week-end à la maison avec les enfants, Soka m'a dit qu'elle m'aurait bien aimé comme père. C'est une des plus belles choses que j'ai entendue sur ma paternité. (Règle n°4 : Vos étoiles doivent être les rhizomes de vos vies).
Rencontrer, laisser se déployer, choyer, donner, prendre, recevoir. Avec Soka, même faire durer lentement, longtemps, j'en suis capable.
Soka tu me rassures sur moi.
vendredi, septembre 09, 2005
La première respiration
La première respiration de Jeff Bukcley dans Alleluia. Vous avez déjà entendu ?
Quand j'écoute cette chanson, j'ai toujours l'impression de pré-entendre dans cette première respiration le concentré de toute la chanson.
Jeff Buckley, homme à la voix d'OVNI. C'est une voix incandescente.
Epouser notre propre respiration, c'est aussi de l'incandescence.
Je ne suis pas homme d'apnée !
jeudi, septembre 08, 2005
Voyage à Mercepolis
La ville est découpée en 28 districts, dont l'urbanisme débridé et anarchique est légendaire.
La densité de la population, avec 19.125 habitants au kilomètre carré, est une des plus élevée du monde.
A l'occasion de la fête nationale de ce pittoresque état urbain, taxi-brousse programmera dOt et Bang Lassi, deux groupes représentatifs de la scène mercepolienne le 10 septembre 2005 au théâtre Mercelis.
Il se murmure déjà que diverses personnalités de la mégapole se déplaceront pour l'événement."
Mapirle y sera et espère vous y retrouver :
mercredi, septembre 07, 2005
L'effet Placebo, cela protège ?
A le regarder dans ma vie d'aujourd'hui, je ressens qu'il peut également évoquer l'âpreté de la séparation. Je ne l'avais vu comme cela.
Sinon entendu sur Pure FM ce matin, Placebo, protect me from what I am.
Voici :
"C'est le malaise du moment
L'épidémie qui s'étend
La fête est finie on descend
Les pensées qui glacent la raison
Paupières baissées, visage gris
Surgissent les fantômes de notre lit
On ouvre le loquet de la grille
Du taudit qu'on appelle maison
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me
Protège-moi, protège-moi
Sommes nous les jouets du destin
Souviens toi des moments divins
Planants, éclatés au matin
Et maintenant nous sommes tout seul
Perdus les rêves de s'aimer
Le temps où on avait rien fait
Il nous reste toute une vie pour pleurer
Et maintenant nous sommes tout seul
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me
Protect me from what I want
Protège-moi, protège-moi "
lundi, septembre 05, 2005
Vivre entre rêve et baise
Manu et Nadine sont copines. Une des premières séquence du film est un viol. Suite à cette horreur, elles partent en vrilles. Elles croisent, rencontrent, mettent en oeuvre violences, drogues, (dé)prédations sexuelles, meurtres...
C'est un road movie du dégommage de l'homme réduit à sa fonction phallique. C'est brut, sans nuance, explicitiment sexe, dense, coup de poing, certainement racolleur. Forcément racolleur. Putain, cela n'a vraiment pas l'air facile d'être une femme.
J'ai beaucoup aimé ces films, Des itinéraires de filles, des itinéraires de marges. Des itinéraires de rapport au monde difficile. Isa, Marie, Manu et Nadine se battent, avec leur moyens, avec leurs armes.
Vraiment j'aime ce cinéma. J'y trouve l'humanité des rencontres, la concommitance des pulsions de vie et de mort, l'âpreté du quotidien, ... Vraiment c'est ce cinéma là que j'aime... Mais, je vous laisse parfaitement libre de préférer Pretty Woman !
dimanche, septembre 04, 2005
Abbaye d'Aulne et culture d'ananar
Au milieu d'un week-end où je ne suis pas sorti de mon lit. Une amie vient me voir, m'extrait de mon lit, de chez moi. M'invite à manger au resto près de l'abbaye d'Aulne, nous marchons pendant l'après midi, je ne sais plus ce qu'on s'est dit, "simplement" je lui ai "finalement" demandé de me conduire aux urgences de l'hôpital d'Auvelais. Je ne suis jamais plus rentré dans mon ancienne vie.
Chose étrange, presqu'incroyable, l'infirmier de nuit de cet hôpital avait une guitarre et on chantait pendant la nuit...
La vie m'a doublé
C'est pas régulier
Pour un pauv' lézard
Qui vit par hasard
Dans la société
Mais la société
Faut pas s'en mêler
J'suis un type à part
Un' grain' d'ananar
On m'dit qu'j'ai poussé
En d'ssous d'un gibet
Où mon grand-papa
Balançait déjà
Avec un collier
Un collier tressé
De chanvre il était
Un foutu foulard
A gueul' d'ananar
J'avais des copains
Qui mangeaient mon pain
Car le pain c'est fait
Pour êtr' partagé
Dans notr' société
C'est pas moi qui l'dis
Mais c'est Jésus-Christ
Un foutu bavard
A gueul' d'ananar
On m'd'manderait:
" Où les as-tu gagnés
Sans avoir trimé
Pour la société ? "
Mais comm' j'en ai pas
Faut lui dir' pourquoi
C'est jamais peinard
La grain' d'ananar
J'vous l'dit comme on l'dit
Et qu'on me pendra
Au nom de la loi
Et d'la société
D'la bell' société
Qui s'met à s'mêler
De mettre au rancart
La grain' d'ananar
L'oiseau fait son nid
Messieurs les corbeaux
Passeront ma peau
Comme à l'étamis
Mais auparavant
J'aurai comm' le vent
Semé quelque part
Ma grain' d'ananar
vendredi, septembre 02, 2005
mala vida
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tu me estás dando mala vida
Yo pronto me voy a escapar
Gitana mía por lo menos date cuenta
Cara mía por favor tu no me dejas ni respirar
Tu me estás dando, mala vida
Cada día se la traga mi corazón
Dime tu porque te trato yo tan bien
Cuando tu me hablas como a un cabrón
Gitana mía mi corazon está sufriendo
Cara mía por favor sufriendo malnutrición
Me estás dando m'estás dando, mala vida
Tu me estás dando mala vida
Yo pronto me voy a escapar
Gitana mía por lo menos date cuenta
Cara mía por favor tu no me dejas ni respirar
Tu me estás dando, mala vida
Cada día se la traga mi corazón
(Cada día se la traga mi corazón)
Cada día se la traga mi corazón
(Cada día se la traga mi corazón)
Cada día se la traga mi corazón
(Cada día se la traga mi corazón)
Cada día se la traga mi corazón
(Cada día se la traga mi corazón)
La mano negra
jeudi, septembre 01, 2005
Tracer la route de la rentrée
Aujourd’hui, 1° septembre. Rentrée de Mathésim d’abord, c’est fait, cela devient presque une routine, surtout cette année où j’ai pu/dû/eu à préparer la chose avec une plus grande autonomie et moins d’interactions. Ma vie me donne plein de choses concrètes dans lesquelles il faut que je fonctionne sans me poser de questions. C’est bien, c’est bon pour l’abîme de questions que je suis. Ces jours-ci, je sens très clairement que la rentrée de mes enfants a eu des vertus clairement ergo-thérapeutiques pour moi. Ni Althusser, ni Alter Educ, ni mes étoiles, ni XY, personne n’a rien à me dire là-dessus. Je trace ma route dans le concret de ma vie. En ce moment c’est bien pour moi.
L’autre rentrée c’est la mienne. Bordel, je suis prof en fonction principale depuis ce matin. Je vous invite à aller voir le site de ma grande patronne. Quelqu’une d’excessivement capable qui a ses domaines de compétences spécifiques qui lui sont propres !
Bon, on ne pas dire qu’être prof soit l’aboutissement d’un projet professionnel. En fait, c’est plutôt un a priori d’aversion professionnelle qui se réalise. Mais vous commencez à connaître Mapirle et ses a priori.
En fait, il y a deux ans on m’aurait dit que j’allais devenir prof j’aurais répondu : « vade retro satanas ». Je constate qu’aujourd’hui que face aux exocets que ceux que je croyais proche m’envoient je suis capable de me dire sereinement mais fermement, de m’adapter et de tracer ma route. Je suis capable de ne plus me laisser nier ou contraire de me mettre en rupture de manière violente. J’encaisse, je prends acte et je trace ma route.
J’ai connu dans le boulot que je suis en train de quitter une joyeuse cohorte de Bourgeois Bohèmes Bruxellois (le B.B.B. va faire l’objet d’un billet dans les prochaines semaines). J’ai donc une joyeuse de cohorte de gestionnaires des bacs à sable qui a essayé de me vendre n’importe quoi, n’importe comment qaunt à mon travail et ce que j'avais participé à construire en 5 ans. J’ai pris acte de leur décision, j’ai encaissé et je suis parti.
J’ai l’impression d’apprendre à me protéger d’abord ma meute et moi. J’apprends à moins ruer dans les brancards, à constater que mes besoins de bases ne sont plus respectés et à partir de là à tracer ma route. C’est à partir de là que je suis devenu prof.
C’est la rentrée, je suis un prof. qui apprend la vie, ma route n’est pas tracée, c’est à moi de la tracer ! Je suis un prof. qui grandit !